Les quatre principaux syndicats de la SNCF (CGT, Unsa, Sud-Rail, CFDT) ont annoncé vendredi qu'ils refusaient désormais "de siéger à l'ensemble des réunions programmées par la direction de l'entreprise" face à son "attitude humiliante et revancharde" depuis la grève sur les retraites.
La direction de l'entreprise publique "refuse d'ouvrir de véritables négociations", alors que la grève portait également sur les questions des salaires, de l'emploi et du fret, et elle "engage des sanctions contre les grévistes, des dépôts de plaintes", selon un communiqué commun envoyé à l'issue d'une réunion des quatre syndicats représentatifs au plan national.
En outre, la SNCF effectue les retenues de salaires en raison de la grève reconductible "sur le seul mois de novembre", d'après eux, ce qui pèse sur les cheminots.
"Dans un courrier unitaire au président Guillaume Pépy, nous lui avons dit notre indignation face à sa fin de non-recevoir à nos demandes d'audience" dès avant le début de la grève, a indiqué le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste.
Les syndicats ont également décidé de déposer lundi une nouvelle "demande de concertation immédiate" ou alarme sociale, préalable à tout dépôt de préavis de grève, pour préparer le nouveau "rendez-vous national" dans la semaine du 22 au 26 novembre, décidé par les centrales syndicales jeudi soir.
En outre, CGT-cheminots, Unsa, Sud-Rail et CFDT "appellent les cheminots à s'engager massivement" samedi lors de la journée nationale de manifestations, selon leur communiqué commun.