Cinq universités étaient perturbées ou bloquées mercredi, sur un total de 83, selon le ministère de l'Enseignement supérieur, l'Unef comptabilisant six universités bloquées, tandis que quatre autres établissements étaient fermés administrativement.
Selon le ministère, l'université de Pau était "bloquée", et celles de Caen, Poitiers, Paris-8 et Orléans "perturbées" (très partiellement) dans la matinée, a-t-il dit à l'AFP.
Selon un communiqué de l'Unef, premier syndicat étudiant, six universités étaient "bloquées suite à une décision des étudiants réunis en assemblée générale: "Paris 1-Tolbiac, Poitiers, Nantes, Pau, Le Havre, Clermont 2". Le ministère a démenti pour l'université du Havre.
En outre, étaient fermées administrativement Rennes-2, Lyon-2, Montpellier-3 et Toulouse-2.
Selon l'Unef, 22 assemblées générales (AG) devaient se tenir ce mercredi, signe d'une mobilisation étudiante qui "se poursuit et progresse". "Le blocage des universités n'est pas le seul indicateur" du mouvement, a affirmé Jean-Baptiste Prévost, président de l'Unef, à l'AFP.
Selon lui, des AG vont se tenir encore jeudi et vendredi, ainsi que "toute la semaine prochaine", notamment en région parisienne où les étudiants ne seront pas en vacances. Environ la moitié des universités ont des vacances pour la Toussaint, mais pas la région parisienne, a-t-il précisé.
"Les étudiants entendent construire leur mobilisation dans la durée, aux côtés des salariés, et privilégient les actions de blocage les jours de manifestations nationales", assure le syndicat.