Un comité de mobilisation pour lutter contre la réforme des retraites s'est formé mercredi après-midi à l'université Toulouse-Le Mirail, lors d'une assemblée générale qui a rassemblé environ 500 étudiants, a-t-on appris de source syndicale étudiante.
Après la journée d'action de mardi, les étudiants réunis au cours de cette assemblée générale, l'une des plus importantes à ce jour en France, ont lancé un appel à la grève et à manifester jeudi, lors d'une mobilisation départementale, et samedi, dans le cadre du mouvement national.
Roland, un des porte-parole du comité de mobilisation, a précisé que les cours s'étaient déroulés normalement mercredi et a lancé un appel aux professeurs pour qu'ils rejoignent le mouvement.
Un blocage de l'université, comme en 2009, a été évoqué comme un mode d'action possible.
Le comité de mobilisation de l'université se dit prêt à se joindre aux actions que décideront les salariés en grève.
La direction de l'université, qui a fait sa rentrée le 4 octobre, a précisé que les cours n'avaient pas été perturbés mardi, ni mercredi.
Jeudi, les élèves des lycées Bellevue et des Arènes ont prévu de défiler vers le centre-ville, encadrés par des enseignants et des parents d'élèves, afin d'intégrer la manifestation à laquelle ont appelé les syndicats (CGT, CFDT, Solidaires, FO, FSU, UNSA) à 10H00.
A Perpignan, environ 600 lycéens ont dressé des barricades symboliques devant leurs différents établissements. Ils ont ensuite défilé en ville. Quelques oeufs ont été lancés sur la façade de la préfecture des Pyrénées-Orientales avant que les manifestants ne se rendent à l'université.
Le président de l'université ayant fermé les grilles, les lycéens ont renoncé à faire la jonction avec les étudiants.
Les lycéens de Perpignan ont prévu de bloquer les lycées jeudi matin et de manifester dans le centre à 10H00.