Le financement des amendements sur les mères de famille et les parents d'enfants handicapés ajoutés au projet sur les retraites, correspond "à ce que l'opposition souhaitait", à savoir "que les plus aisés contribuent plus", a souligné jeudi sur RTL le secrétaire d'Etat à la Fonction Publique Georges Tron.
Eric Woerth a présenté au Sénat deux amendements, l'un permettant aux mères de trois enfants et plus, nées entre 1951 et 1955 et qui ont arrêté de travailler, de continuer à bénéficier d'une retraite pleine à 65 ans, et l'autre maintenant à 65 ans l'âge d'annulation de la décote pour les parents d'enfants lourdement handicapés.
"Nous prenons des mesures de financement adéquates, en relevant le prélèvement forfaitaire sur les plus-values de cession immobilière et en prenant des mesures appropriées sur le capital", a expliqué Georges Tron.
Le prélèvement forfaitaire sur les revenus du capital "passe de 2 à 2,2%". Ce n'est pas "énorme", a-t-il dit.
"En plus d'être hors bouclier fiscal", ces mesures "correspondent assez à ce que l'opposition souhaitait", c'est-à-dire qu'elles puissent montrer que les plus aisés contribuent plus. C'est le cas", a-t-il estimé.
M. Tron a jugé ces mesures "parfaitement équilibrées" et que le gouvernement était "parfaitement cohérent en disant qu'on ne défait pas l'équilibre du texte".
"Je crois qu'on montre combien la discussion est ouverte", a-t-il dit.