Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, et le patron des députés UMP, Jean-François Copé, n'ont pas eu la même lecture de l'ampleur des manifestations contre la réforme des retraites, jeudi lors des journées parlementaires UMP à Biarritz.
"La réalité, c'est qu'il y a eu un peu moins de manifestants que la semaine dernière parce que nous sommes intimement persuadés que la pédagogie commence à produire ses effets et que les explications du gouvernement sont en train de porter des fruits", a lancé M. Bertrand devant des militants UMP réunis dans la Halle d'Iraty.
"Aujourd'hui, c'est la pédagogie qui l'emporte. C'est pour ça qu'il y avait un peu moins de manifestants en France aujourd'hui", a-t-il affirmé.
"Voilà que ce soir, alors que nous avons des querelles de chiffres, on nous demande de commenter les chiffres et les résultats des gens qui étaient dans la rue", a déclaré de son côté M. Copé, en lui succédant à la tribune.
"Moi, je vous dis les choses très simplement. Je crois avoir compris qu'il y avait à peu près le même nombre de personnes dans la rue que la dernière fois. Mais cela n'est pas important. Ce qui est important, c'est qu'il y avait des gens dans la rue", a-t-il poursuivi.
"Les gens qui étaient dans la rue, ils l'étaient aussi parce qu'ils exprimaient des inquiétudes et des préoccupations. Je crois que, sur cette affaire-là, il faut que nous nous soyons très clairs dans l'explication", a ajouté le député de Seine-et-Marne.
Républicain écoeuré - Vendredi 24 Septembre 2010 à 01:29
ça sent la fin de règne, et tant mieux ...
tout ça sent manifestement l'électoralisme et le carriérisme à plein nez. C'est tellement révélateur de la seule obsession de ces gens-là : non pas gérer le pays au mieux, mais pousser chacun sa petite carrière en s'appuyant sur les réseaux de copains et de relations. Pas une seule de leurs déclarations, sauf peut-être celle de la seule qui sache habituellement fermer sa gu.., et des villepinistes, ne trahit une préoccupation pour l'état catastrophique de la France. Le sarkozysme a pourri l'UMP, et si ce parti ne sait pas rapidement se dégager de l'affairisme et du copinage, il fonce vers l'explosion. Même la gauche préfère une droite saine a une droite qui dévale vers le populisme le plus avilissant. Certains cependant commencent à se rendre compte, en analysant la gestion de leur parti façon Bertrand, que la rupture sarkozyste c'est tout dans la comm' et l'esbrouffe mais aucun résultat tangible. Il en est de même pour la façon dont est gouvernée la France, et les citoyens ne s'y trompent pas, qui plébiscitent les seuls ministres essayant de bosser en restant discrètement dans leurs rôles : MAM, Borloo, Lagarde. Tiens ? justement, ces ministres n'appartiennent pas à la garde rapprochée de notre Vénéré Brasseur d'Air. Serait-ce que le Zebulonesque Camelot de 2007 s'est transformé en un épouvantail à pov'cons, meilleur argument électoral de la gauche tel un Capitaine Achab sourdingue et entêté fonçant vers l'abîme ? Il faudrait se pencher sur l'évolution de sa popularité pour trancher, mais qui ose le faire dans ce parti transformé en troupeau de courtisans suivistes et terrorisés ?