Voici des réactions politiques à l'entretien du président Nicolas Sarkozy lundi sur France 2.
- Luc Chatel, ministre de l'Education et porte-parole du gouvernement : "le chef de l'Etat a démontré ce soir que sa priorité, c'était les Français. Il a recentré le débat sur les priorités de nos concitoyens, les retraites, la dépendance, l'insécurité, l'éducation. Le président de la République a remis en perspective l'action du gouvernement en fixant un cap, la sortie de crise. Il a montré ce soir qu'il était en phase avec la vie quotidienne des Français" (à l'AFP)
- Jean-Christophe Lagarde, président exécutif du NC : "Toute la presse nous annonçait un président aux abois. On a vu un chef d'Etat serein et déterminé. L'opposition dénonçait un Eric Woerth corrompu, on ne voit qu'une affaire qui fait flop. Il y en a marre du coup de chaleur d'été du PS et du couple Royal-Hamon en particulier. Le calendrier posé par le chef de l'Etat pour les mois à venir semble cohérent et solide... reste à voir se traduire dans les faits sa volonté de justice et d'équilibre" (à l'AFP)
- Nicolas Dupont-Aignan, président de DLR : le président "a été habile". "En faisant croire que l'exaspération des Français portait sur les accusations de malhonnêteté à l'encontre d'Eric Woerth, il a décrédibilisé un peu plus une presse insultée par ses ministres, et il a fait oublier le véritable scandale de cette affaire, à savoir le conflit d'intérêts permanent, la proximité du pouvoir et des milieux d'argent, la République des copains et des arrangements scellés au Fouquet's un soir d'élection présidentielle" (communiqué).
- Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France: "Nicolas Sarkozy n'a pas répondu aux angoisses légitimes des Français confrontés à la crise. Alors que le chômage augmente, que les droits sociaux sont sacrifiés, que les jeunes sont stigmatisés, il a justifié sa politique économique et ses réformes injustes. En réalité" M. Sarkozy "se défausse pour mieux entrer en campagne" (communiqué).
- Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem : "Je ne suis pas sûre que cette émission change grand chose. J'ai entendu des arguments cent fois répétés et connus et je crains que tous ceux qui attendaient un élan nouveau ne soient restés sur leur faim". M. Sarkozy "ne semble pas avoir été choqué autant que les Français par la multiplication des affaires qui ont touché son gouvernement". "Je note au passage qu'il a repris l'idée de François Bayrou d'une commission pluraliste sur les conflits d'intérêts. J'espère qu'un travail sera mené pour clarifier ce qui doit l'être" (à l'AFP).