Les agents et dockers de Nantes/Saint-Nazaire ont fortement perturbé l'activité du port lundi avec une grève de 24 heures à l'appel de la fédération nationale CGT des Ports et Docks pour exiger la reconnaissance de la pénibilité pour leur retraite, a indiqué la CGT.
"A l'appel de la fédération nationale CGT des Ports et Docks, comme dans tous les autres ports français, les personnels portuaires de Nantes Saint-Nazaire observent aujourd'hui un arrêt de travail de 24 heures", selon Yves Tual, délégué CGT.
Selon le syndicaliste, "l'activité est nulle sur tous les quais" et "plusieurs navires sont bloqués à quai" dans ce port. La direction du port a précisé que "c'est un mouvement bien suivi mais l'activité n'est pas bloqué complètement".
Cette grève de 24 heures va se poursuivre à partir de mardi avec une grève d'une heure chaque jour en début de chaque vacation, selon la CGT.
Au Havre, qui compte 2.000 dockers, l'activité fret était nulle, selon la CGT. Le transmanche et le pétrolier n'étaient toutefois pas affectés, selon la même source.
Selon la direction du Port autonome, l'activité déchargement de conteneurs était nulle sur le port. Le Havre était aussi touché par une grève à l'appel de la Fédération nationale des ports et docks contre un projet national de détachement des agents du port auprès des entreprises de manutention.
Le port de Rouen était, lui, "relativement peu impacté car l'essentiel de notre trafic vrac prévu aujourd'hui est assuré par des sociétés privées", selon selon un porte-parole de la direction. Quatre bateaux avaient toutefois été touchés en milieu d'après-midi, selon la même source.
"Les personnels portuaires exigent le maintien des engagements gouvernementaux concernant la pénibilité des métiers portuaires", a souligné M. Tual, rappelant que la reconnaissance de la pénibilité était prévue dans le cadre de la réforme portuaire.