Le PS a dénoncé mercredi "l'explosion de la précarité" révélée par les chiffres de chômage pour le mois de mars, dénonçant une nouvelle fois le dispositif gouvernemental sur les heures supplémentaires.
"Le gouvernement persiste à nier la réalité en mettant en avant des statistiques restrictives" et "s'appuie sur les seuls chiffres du chômage de la catégorie A pour laquelle le nombre de demandeurs d'emploi diminue en mars de 0,2%", affirme dans un communiqué Alain Vidalies secrétaire national au travail.
Mais "les demandeurs d'emplois de la catégorie B (ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois) et C (ayant travaillé plus de 78 heures) progressent, +24.700", ce qui "constitue une singularité inquiétante, révélatrice d'une véritable explosion de la précarité" selon lui.
"Ce constat est le résultat de l'inconséquence de la politique de l'emploi du gouvernement", dénonce le PS qui critique une nouvelle fois "les effets pervers de la défiscalisation et des abattements sur les heures supplémentaires, véritable machine à détruire des emplois sur fonds public".
"Le Parti socialiste continuera de demander la suppression de ce dispositif" qui "en période de reprise" devient "une véritable machine infernale contre l'emploi", ajoute le communiqué.
Le nombre d'inscrits au chômage n'ayant aucune activité a diminué en mars (-6.600 à 2,66 millions) mais a continué d'augmenter si l'on tient compte de ceux qui ont eu une activité réduite (+18.100 à 3,89 millions), selon les chiffres du gouvernement publiés mardi.