Réactions de députés, mercredi, dans les couloirs de l'Assemblée nationale, sur les propositions de révision du bouclier fiscal:
- Chantal Brunel (UMP): "Il ne faut pas changer sans cesse les règles fiscales dans notre pays. Ce n'est pas compréhensible. Par contre, on peut peut-être l'aménager en sortant la CSG et le CRDS. La crise le justifie".
- Claude Goasguen (UMP): "Il faut réfléchir. Sans faire une réforme fiscale d'ampleur, on peut en revanche faire +des gestes+. Il y a peut-être des dispositions à prendre avec la CSG et la CRDS sans supprimer le bouclier fiscal. Il y a des dispositions à prendre aussi pour la classe moyenne et notamment pour ce qui concerne les habitations principales dans l'ISF".
- Hervé Mariton (UMP): "La gauche veut la peau du bouclier fiscal. Mais on n'est pas obligé de tourner en bourrique autour d'elle. Ce n'est pas à l'opposition de nous imposer notre ordre du jour. Les Français ne demandent pas cela: l'opinion veut des résultats concrets, l'efficacité et la matérialité des réformes".
- Jacques Myard (UMP): "Il faut absolument réconcilier l'efficacité économique avec la justice fiscale et arrêter de traîner le boulet polémique du bouclier fiscal".
- Nicolas Dupont-Aignan (DLR): "Le bouclier fiscal est inique: ce n'est pas 50% de l'imposition qui est supprimé, le plafond est en fait bien plus bas avec le jeu des niches fiscales. Il faut arrêter ce scandale".