La ville de Sotchi s'est défendue mercredi contre un rapport de l'ONU critiquant la lenteur russe à mettre en oeuvre des décisions destinées à protéger l'environnement dans cette région (sud), où doivent se dérouler les Jeux olympiques d'hiver en 2014.
"Les Jeux olympiques d'hiver de 2014 créent beaucoup d'emplois avec l'apparition de nouvelles infrastructures, notamment routières. C'est le plus important", a déclaré mercredi à l'AFP Eduard Mercey, un des responsables du département des relations extérieures de la ville de Sotchi (sud), en marge du 21e Mipim (Marché international des professionnels de l'immobilier) à Cannes (sud-est de la France).
"L'environnement est toujours affecté par l'organisation d'une manifestation comme les JO" a toutefois reconnu M. Mercey.
A la recherche d'investisseurs, la région de Krasnodar, dont fait partie Sotchi, a un important stand et une nombreuse délégation au plus important salon mondial de l'immobilier d'entreprises qui se déroule jusqu'à vendredi sur la Côte d'Azur.
Publié mardi, un rapport d'une mission des Nations unies, qui s'est rendue fin janvier dans les montagnes caucasiennes, regrette que "la mise en oeuvre de décisions prises au niveau politique, afin de réduire et de compenser l'impact des projets olympiques et touristiques, prenne trop de temps".
Elle cite en exemple "l'agrandissement du parc national de Sotchi; le renforcement du niveau de protection des zones les plus fragiles (...); l'installation de nouvelles zones protégées, en particulier le long de la côte de la mer Noire".
Sotchi avait emporté en 2007 l'organisation des JO de 2014 suite à un engagement très marqué du président d'alors, Vladimir Poutine.
Mais un parfum de scandale flotte depuis sur la région en raison des polémiques sur le retard pris par les chantiers, sur l'environnement, sur les expulsions d'habitants ou sur le non-règlement des salaires de centaines d'employés des chantiers.