Voici de nouvelles réactions politiques aux annonces faites par Nicolas Sarkozy sur la réforme des retraites lors du sommet social qui s'est tenu lundi à l'Elysée:
- François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale : Les députés NC "saluent la volonté du gouvernement de mener une large concertation sur la future réforme des retraites et souhaitent que soit mis en place un régime unique par points applicable à tous les salariés, du public comme du privé". Le groupe "souhaite la mise en oeuvre effective et dans les plus brefs délais de l'Observatoire de la pénibilité chargé d'apprécier la nature des activités pénibles dans le public et le privé". (communiqué)
- Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP : "Au-delà du calendrier de la réforme des retraites qui laisse un large temps au dialogue et à la concertation, l'UMP note avec une très large satisfaction, l'ouverture d'une négociation sur le thème de la pénibilité, sujet fondamental de justice sociale". L'UMP "participera à la concertation engagée et fera des propositions détaillées sur chacun des thèmes au débat. Il recevra dans ce cadre l'ensemble des partenaires sociaux, au printemps, pour échanger sur ces propositions et comparer les solutions qu'il aura arrêtées avec celles de ses interlocuteurs". (communiqué)
- Nicolas Dupont-Aignan, député, président de Debout la République : "Pour moi le problème des retraites c'est pas ce type de négociation. La vraie question c'est la croissance économique. Un pays qui lutte contre le chômage peut payer ses retraites". "Vous pouvez prolonger la durée de la retraite, la mettre à 62, 64, 65 ans. Si les gens sont au chômage à 49 et qu'ils ne trouvent pas de boulot et qu'on se traîne à 0% de croissance, ce sera la bombe sociale (...) le pays sera en révolution". "Dans le contexte du chômage massif, repousser l'âge de la retraite c'est réduire les pensions. Soit on augmente la cotisation, soit on réduit les pensions". (interview à BFM Radio)