Deux syndicats d'enseignants, le Snalc-Csen (collèges et lycées) et le SNE-Csen (primaire), ont mis en garde le gouvernement contre une remise en cause du calcul actuel des pensions des fonctionnaires, dans des communiqués distincts.
Le Premier ministre François Fillon a récemment affirmé qu'aucune question n'était "taboue" dans la future réforme des retraites, ajoutant: "celle du calcul de la pension sur les six derniers mois de salaire dans la fonction publique se pose évidement".
Remettre en cause ce calcul serait "un mauvais coup pour les pensions des fonctionnaires", écrit le SNE-Csen, qui rappelle notamment "qu'à diplôme égal le salaire dans le secteur public est moindre que dans le secteur privé" et "que les enseignants sont les premières victimes de cet écart de salaire".
De son côté, le Snalc-Csen "affirme son entière opposition à tout projet de réforme des retraites qui supprimerait (ce) calcul".
"Le Snalc attend de l'Etat qu'il assume les termes du contrat implicite qu'il a passé avec ses fonctionnaires au moment de leur recrutement et ne ruine pas les années d'effort qu'ils lui ont consacré, et qui leur a fait acquérir ce droit", ajoute-t-il.