Le président UMP du Conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, a indiqué mercredi qu'il n'y avait "aucun candidat déclaré" à la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de la La Défense (Epad).
Le conseil d'administration (CA) de l'Epad doit se réunir le 4 décembre pour élire un nouveau président, M. Devedjian étant touché par la limite d'âge de 65 ans.
"Nous verrons qui est candidat. Aujourd'hui, il n'y a aucun candidat déclaré", a déclaré le ministre de la Relance, invité de Questions d'Info LCP/France Info/AFP.
De son côté, le maire PCF de Nanterre, Patrick Jarry, a demandé mercredi au gouvernement que les administrateurs de l'Epad représentant l'Etat ne puissent ni briguer la présidence de l'établissement public ni prendre part au vote pour désigner un successeur à M. Devedjian.
La succession à la tête de l'Epad avait été fortement médiatisée en octobre quand le fils cadet du président de la République, Jean Sarkozy, avait annoncé son intention de la briguer avant de renoncer, face au tollé.
Revenant sur ce retrait, M. Devedjian a jugé que "c'était sage, compte tenu de l'émotion que ça avait suscité".
Jean Sarkozy briguera-t-il la présidence du Conseil général des Hauts-de-Seine, en 2011? "Il a parfaitement le droit d'être candidat, tout le monde a le droit d'être candidat". Quant à lui-même, sera-t-il candidat à sa succession? "Vous le verrez à ce moment-là, mais j'ai déjà dit que je souhaitais continuer ce que j'avais entrepris".