Plus d'un Français sur deux a modifié ses vacances à cause de la crise, partant moins loin et moins longtemps, mais le tourisme rural a été épargné, selon un sondage publié mardi par le site internet d'hébergement touristique Toprural.
Plus de la moitié des personnes interrogées en France (57%) déclare avoir modifié ses vacances. Parmi elles, 31% sont parties moins loin, 27% ont réduit leurs dépenses annexes et 17% sont parties moins longtemps, selon cette enquête.
En Italie, ils sont 73% à déclarer leurs vacances affectées par la crise et en Espagne 63%.
Le site internet commanditaire du sondage, spécialisé dans l'hébergement en gîte rural et chambre d'hôtes, s'est plus particulièrement intéressé au tourisme rural (60% de l'échantillon des sondés).
Le tourisme en gîte est moins affecté par la crise, dans la mesure où seuls 12% de ses adeptes déclarent avoir réduit leurs séjours au cours des 12 derniers mois.
Plus de la moitié des touristes en gîte trouvent que c'est une solution bon marché (63%) et citent le prix comme un critère de choix très important (57%), derrière la propreté (73%) et le calme (59%).
Pour un week-end, les Français adeptes de gîtes ruraux dépensent en moyenne 147,90 euros par personne dont 82 euros pour l'hébergement, moins que les Espagnols (157,40 euros) ou que les Italiens (172,40 euros).
En France, le touriste en gîte effectue en moyenne des séjours de 6,2 jours, part quatre fois par an, pendant les vacances d'été (55%) et les week-ends (47%). Les Italiens passent 4,3 jours en gîte et les Espagnols 4,2 jours en moyenne.
Ce sondage a été réalisé en ligne par l'institut Sondea auprès d'un échantillon de 4.773 internautes français, espagnols et italiens (dont 1.223 Français) entre le 28 août et le 7 septembre 2009.