Le secrétaire général de l'OPEP, Abdallah el-Badri, a indiqué jeudi à Londres que l'organisation "n'hésitera pas à augmenter sa production en décembre", si quatre conditions (signes de reprise persistants, prix toujours élevés, stocks en baisse et fin du stockage en mer) sont réunies.
Le dirigeant de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole s'exprimait à Londres devant quelques journalistes, alors que le baril de pétrole vaut autour de 80 dollars, un plus haut depuis un an.
"Si les prix continuent (à être élevés, ndlr), si nous voyons les stocks revenir au niveau normal, si nous voyons une véritable croissance de l'économie mondiale, alors je suis sûr que nos pays membres prendront la décision d'accroître la production" lors de la prochaine réunion du cartel prévue le 22 décembre à Luanda (Angola), a-t-il prévenu, affirmant que ces pays "n'hésiteraient pas" à prendre une telle décision.
Il a ajouté qu'en plus d'une baisse des stocks terrestres, l'OPEP souhaitait voir "disparaître le stockage flottant" avant d'augmenter sa production.
Le pétrole a été largement stocké sur des pétroliers en mer pendant la crise.