La dizaine de prévenus, qui comparaissaient jusqu'à mercredi à Paris pour avoir escroqué de plusieurs millions d'euros Icade Capri, une société immobilière cliente de la Caisse d'Epargne, seront fixés sur leur sort judiciaire le 21 octobre.
Sur les onze prévenus pour "escroquerie en bande organisée", neuf étaient présents au procès, qui s'est ouvert lundi au tribunal correctionnel de Paris.
Des peines allant de neuf mois de prison avec sursis à trois ans dont un avec sursis, avaient été requises mardi à leur encontre.
Des peines de deux ans ferme ont en outre été requises pour les deux prévenus absents.
En octobre-novembre 2006, une vingtaine de demandes de virements falsifiées, portant sur environ sept millions d'euros, avaient été adressées à la Caisse d'Epargne. Il lui était demandé de débiter le compte d'Icade et de créditer des comptes bancaires au nom de plusieurs bénéficiaires dans des pays tels que l'Italie, l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la République Tchèque ou la Grande-Bretagne.
Certaines opérations avaient été bloquées à temps, représentant un peu plus d'un million d'euros. En revanche, 16 virements frauduleux ont été réalisés, portant sur 5,8 millions d'euros.
Une partie des fonds ayant été "restitués" ou étant actuellement "bloqués à l'étranger", le solde à récupérer avoisinerait environ 1,5 million d'euros.
L'homme considéré par l'accusation comme le "cerveau" de l'opération, un Allemand, est décédé.