Il ne devrait pas y avoir "de mouvement significatif" du prix du gaz au 1er octobre, a déclaré dimanche la ministre de l'Economie Christine Lagarde qui s'était pourtant prononcée précédemment pour une baisse.
"Il n'y a rien de décidé (...) mais je pense qu'on n'aura pas de mouvement significatif", a-t-elle déclaré lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
Mardi, la ministre avait indiqué que "si la formule de calcul" du prix du gaz, qui prend en compte l'inflation et le prix de l'énergie, impliquait une baisse, elle serait "en faveur de ce que la baisse puisse opérer".
Dimanche, Christine Lagarde a rappelé qu'il y avait "eu une baisse de 11,3% le 1er avril dernier".
De plus, "aujourd'hui, il faut qu'on soit très attentif à l'évolution tendancielle: on a un prix du baril qui a doublé au cours des six derniers mois", de 30 à 70 dollars environ, ce qui signifie qu'"on est sur +un trend haussier+ et il faut donc être très attentif et ne pas se précipiter", a-t-elle ajouté.
Pour fixer le prix du gaz, "il n'y a pas que la molécule de gaz, il y a aussi les coûts d'acheminement et de commercialisation", a noté Mme Lagarde.
Les tarifs réglementés du gaz sont actualisés tous les trois mois et doivent refléter l'évolution des prix des hydrocarbures sur les six derniers mois, avec un décalage d'un mois.
Ils sont fixés par le gouvernement après avis de la Commission de régulation de l'énergie.