François Chérèque (CFDT) a estimé mercredi que la hausse "moins importante que les derniers mois" du nombre d'inscrits à Pôle emploi en juillet en catégorie A (chômeurs privés de toute activité), "c'est quand même 10.000 chômeurs de plus", ce qui "n'est pas à négliger".
"L'augmentation est moins importante que les derniers mois (...), mais, somme toute, c'est quand même 10.000 chômeurs de plus, donc ce n'est pas à négliger", a déclaré le secrétaire-général de la CFDT sur i-Télé.
La raison de cette moindre augmentation en juillet vient, selon lui, des jobs d'été trouvés par les jeunes et de la concrétisation attendue à l'automne des plans sociaux annoncés au printemps.
"D'une part, il y a l'effet saison: une partie des jeunes ont trouvé des jobs d'été. Il y a le traitement social pour ces jeunes aussi qui ont des emplois aidés", a-t-il dit.
Deuxièmement, "après le licenciement des intérim et des CDD (contrats à durée déterminé), les plans sociaux ne se concrétisent pas encore par plus de chômage parce que les gens ne sont pas encore inscrits (...). Ils vont recevoir une lettre de licenciement à la fin de l'été ou à l'automne et c'est à ce moment-là qu'ils s'inscriront au chômage et que le chômage augmentera", a-t-il dit.
Le nombre d'inscrits à Pôle emploi en catégorie A (chômeurs privés de toute activité, catégorie dite de référence) a augmenté de 10.700 en juillet en métropole à 2,53 millions et atteint 3,66 millions (+33.300) si l'on inclut les demandeurs d'emploi des autres catégories, qui ont une activité réduite, a annoncé mercredi le ministère de l'Emploi.