La monnaie britannique poursuivait sa remontée face à l'euro, touchant un plus haut depuis début décembre, à 1,1660 euro mercredi en début d'échanges européens, les investisseurs retrouvant le goût du risque et favorisant les actifs considérés comme plus risqués.
Dans le même temps, elle a touché un plus haut face au billet vert, à 1,6662 dollar, niveau plus atteint depuis le 30 octobre.
Monnaie considérée comme risquée par les cambistes, la livre sterling retrouve depuis plusieurs semaines de son lustre, après avoir touché des plus bas historiques sur le marché des changes, fin décembre dernier, et frôlé la parité avec l'euro.
"La livre a pris près de 12% face au dollar sur le dernier mois, une performance battue seulement par les devises liées aux matières premières (dollars néo-zélandais et australien par exemple, ndlr)" commentaient les analystes de Barclays Capital.
Cette évolution est due, selon les analystes, à la faiblesse du dollar délaissé comme valeur-refuge, avec le recul des craintes globales des marchés sur la reprise économique mondiale et les inquiétudes portant précisément sur le déficit du budget américain.
Parallèlement, "la baisse de l'aversion au risque est bonne pour la livre, d'autant que des indicateurs ont plutôt surpris à la hausse" ajoutaient-ils.
Vendredi, les prix de l'immobilier résidentiel se sont affichés en augmentation de 1,2% au mois de mai au Royaume-Uni par rapport au mois précédent, limitant la baisse sur un an à 11,3%, selon les chiffres de la banque spécialisée Nationwide.