Le tribunal correctionnel de Paris, qui entendra vendredi après-midi les dernières plaidoieries de la défense dans un volet immobilier de la faillite du Crédit Lyonnais, rendra son délibéré dans cette affaire le 30 avril.
Trois relaxes et 15 condamnations à des peines allant jusqu'à trois ans de prison avec sursis et 200.000 euros d'amende ont été requises dans ce dossier.
Cette affaire était le premier dossier emblématique qu'avait eu à traiter le pôle financier à sa création, juste avant l'affaire Elf. Elle avait été instruite par Eva Joly qui avait renvoyé 18 personnes en correctionnelle pour "abus de confiance", "abus de biens sociaux" ou "recel".
Le dossier, extrêmement touffu, porte sur des malversations qui auraient été commises lors d'opérations immobilières ayant transité par la banque IBSA, ancienne filiale du Lyonnais.
L'accusation vise diverses opérations immobilières à l'occasion desquelles des membres d'IBSA ou de la SNC du Havre auraient perçu des commissions indues au détriment de leurs sociétés.
Par ailleurs, les poursuites portent sur les conditions de cession par la Socpresse du siège parisien de France-Soir en 1989.