Patrick Devedjian, ministre de la Relance et président UMP du conseil général des Hauts-de-Seine, a assuré vendredi que "le département tient ses engagements" en matière de logement social.
"Le bilan SRU de la période 2005-2007 met en exergue le rattrapage en cours", affirme M. Devedjian dans un communiqué.
Le ministre précise qu'"au cours des années 2002-2007, 45% des logements produits dans les Hauts-de-Seine sont localisés sur les territoires ayant moins de 20% de logements sociaux", en ajoutant que "la loi fixe un objectif de 20% de logements sociaux d'ici 2022".
"Selon le mode de décompte en vigueur, la réalisation des communes SRU (en dessous de 20 % de logements sociaux) est de 5.470 logements sociaux, alors que l'ambition était de 2.671 logements, soit plus de 200% de l'objectif initial", poursuit-il.
Enfin, M. Devedjian affirme qu'"en 2008, la part de logements d'insertion dans la production totale de logements sociaux est de 19%, sur le territoire des communes SRU, soit un taux exactement équivalent à celui observé sur l'ensemble du territoire des Hauts-de-Seine".
Les élus départementaux PCF avaient dénoncé jeudi au cours d'une conférence de presse la diminution entre 1999 et 2006 du nombre de logements sociaux (PLAi) dans le département (- 6.975), tandis que 53.129 logements étaient sortis de terre sur la même période.
Au-delà des villes ne respectant pas le quota de 20% de logements sociaux, les élus communistes avaient fustigé notamment les communes comme Courbevoie et Antony, ville dirigée par M. Devedjian, qui étaient passé sous ce seuil entre 1999 et 2007.
Ils avaient ajouté que "beaucoup de villes disent faire du logement social en construisant uniquement du PLS", logement accessible à des ménages avec un revenu annuel maximum de 31.598 euros, tandis que la catégorie PLAi est réservée aux personnes gagnant moins de 13.370 euros.