L'eurodéputé Vincent Peillon a estimé lundi que les élections européennes devaient "être une étape sur le chemin qui doit conduire" les socialistes à "retravailler ensemble", rappelant que le courant royaliste revendiquait un tiers des places en position éligible sur les listes PS.
"Il nous faut effectivement, en fonction des listes, un tiers (des places éligibles, ndlr)", a déclaré M. Peillon sur LCI.
Alors que le PS engage ce lundi le délicat processus de désignation de ses candidats aux européennes de juin, il a souligné que les "royalistes" constituaient "un courant d'idées", rassemblant "un tiers du Parti socialiste", après le score de leur motion au congrès de Reims.
Affirmant partager "le souci de non-cumul des mandats" de la première secrétaire Martine Aubry, Vincent Peillon a fait valoir qu'il s'était "toujours appliqué" cette règle à lui-même.
Selon M. Peillon, les européennes doivent être "une étape sur le chemin qui doit nous conduire à retravailler ensemble sur le fond, sur les orientations dans la vie quotidienne du parti".
Concernant d'éventuelles alliances avec l'extrême gauche, notamment la LCR, il a déclaré que "franchement, ce ne sont pas les amis de M. (Olivier) Besancenot qui vont permettre à l'Europe d'avancer dans le bon sens, ce sont les socio-démocrates, les socialistes".
Alors que l'Europe est "gouvernée par la droite, il y en a assez de ces diviseurs à gauche", a-t-il assuré, invitant ces derniers à "se méfier" car les élections européennes ne sont "pas un vote de colère, d'exaltation, de petits partis, c'est un vote qui a un enjeu considérable".