Le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez a salué jeudi le "bon boulot" sur la réforme de la formation professionnelle et retenu des "éléments intéressants" dans le projet d'accord assurance-chômage, alors que patronat et syndicats viennent d'achever ces deux négociations.
Dans le projet de nouvelle convention d'assurance-chômage, déjà rejeté par deux syndicats, CGT et FO, "il y a des éléments intéressants", a déclaré M. Wauquiez, en marge notamment de la remise de deux rapports sur la formation.
Il a cité "un, une filière unique qui soit plus simple et plus lisible (...). Deux, une ouverture à davantage de chômeurs indemnisés."
Disant "comprendre les réserves émises par FO", M. Wauquiez a souligné qu'une ouverture de l'assurance-chômage après quatre mois de travail "permet quand même de couvrir 200.000 chômeurs supplémentaires, un vrai plus".
Il a aussi cité "trois, le volet sur la convention de reclassement personnalisée et enfin, le volet sur les saisonniers".
"Une fois dit cela, je n'irai pas au-delà, par respect pour le paritarisme", a ajouté M. Wauquiez, alors que les parties prenantes à la convention d'assurance chômage doivent se prononcer successivement d'ici au 20 janvier.
Sur la formation professionnelle, M. Wauquiez a également retenu "l'accord intéressant" arrêté mercredi par le patronat et les syndicats et soumis à la validation respective de chaque organisation.
"Ils ont vraiment fait un bon boulot. On va regarder l'accord détail par détail, à l'aune d'une idée: on veut quelque chose d'ambitieux"", a dit le secrétaire d'Etat.
Sur un éventuel regroupement de la centaine d'organismes collectant les cotisations des entreprises à la formation continue (les Opca), "on aura peut-être des ajouts à faire mais on se donnera un peu de temps", a dit le ministre.
Interrogé sur la date de transcription dans la loi de cette nouvelle réforme de la formation professionnelle, M. Wauquiez a dit vouloir "aller étape par étape et d'abord attendre l'avis des partenaires sociaux d'ici la fin du mois. Le but c'est évidemment d'aller le plus vite possible mais c'est de la technique d'agenda parlementaire".