La CGpme (patronat des PME) n'est pas signataire "pour l'instant" de l'accord négocié sur la revalorisation de l'indemnisation du chômage partiel, un accord que tous les syndicats, sauf la CGT, comptent parapher, selon des sources concordantes.
Cet accord prévoit qu'au 1er janvier 2009, les heures de chômage partiel seront indemnisées sur la base de 60% du salaire horaire brut, au lieu de 50%.
"Pour l'instant, nous ne sommes pas signataires de cet accord", a indiqué lundi un porte-parole de l'organisation patronale.
La CGPME a fait "une demande auprès de Bercy pour que le remboursement supplémentaire de l'indemnisation par l'Etat, qui est de 1,20 euro, soit modulé selon que l'entreprise compte moins ou plus de 250 personnes. Christine Lagarde est parue assez ouverte sur le sujet vendredi tout en disant qu'elle ne pouvait pas nous donner encore d'assurance", a-t-il dit.
Toutes les organisations syndicales, sauf la CGT, ayant négocié le 15 décembre avec les organisations patronales sur l'indemnisation du chômage partiel ont indiqué récemment qu'elles comptaient parapher l'accord.
"La CFE-CGC va signer officiellement l'accord", a déclaré lundi un porte-parole de la centrale des cadres.
La CFDT, la CFTC et FO avaient annoncé vendredi qu'elles signaient le texte négocié sur l'indemnisation du chômage partiel, car il "améliore substantiellement la situation des salariés fragilisés face à la crise économique".
La CGT avait indiqué mercredi qu'elle ne signerait pas le projet d'accord, reprochant notamment au patronat d'avoir "refusé d'intégrer les primes d'ancienneté ou de travail posté dans le salaire de référence servant au calcul de l'indemnisation" du chômage partiel.