La CGPME, qui participera lundi à la négociation sur le chômage partiel entre syndicats et patronat, veillera à ce que "la hausse éventuelle de l'indemnisation conventionnelle (du chômage partiel, ndlr) ne se traduise pas par un surcoût" pour les PME, a-t-elle indiqué jeudi.
"La CGPME confirme sa participation à la négociation interprofessionnelle sur le chômage partiel. Elle sera particulièrement vigilante pour que la hausse éventuelle de l'indemnisation conventionnelle ne se traduise pas par un surcoût, inacceptable pour les PME", affirme la Confédération générale des petites et moyennes entreprises dans un communiqué.
"Elle veillera notamment à ce que l'Etat prenne ses responsabilités et augmente en conséquence la part de son remboursement aux entreprises de moins de 250 salariés", poursuit-elle.
"Il convient en effet de garder à l'esprit que le chômage partiel dans les PME intervient dans des entreprises déjà fragilisées qui y ont recours pour éviter de devoir licencier", fait-elle valoir.
Jean-François Roubaud, président de la CGPME, a désigné Jean-François Veysset, vice-président chargé des Affaires sociales, pour représenter les PME lors de cette négociation, précise le communiqué.
La première séance de négociation sur le chômage partiel débutera lundi à 15 heures au Medef. Les organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) et patronales (Medef, CGPME, UPA) se sont déclarées d'accord mardi pour ouvrir ces négociations.
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi qu'il présenterait "un texte" sur le chômage partiel "début janvier" si les partenaires sociaux n'avançaient pas dans ce dossier, selon des propos rapportés par des députés UMP reçus à l'Elysée.
Le 25 novembre à Valenciennes, le chef de l'Etat avait jugé "urgent de relever le montant minimum de l'indemnisation" du chômage partiel "pour la porter au niveau du Smic" et demandé aux partenaires sociaux "d'augmenter le taux de prise en charge des rémunérations perdues qui n'est aujourd'hui que de 50%".