La CFDT a réclamé vendredi des "mesures fortes" face à la forte remontée du chômage, dont des "solutions innovantes" pour les salariés se retrouvant au chômage, après un contrat court ou une mission d'intérim.
La forte hausse du nombre d'inscrits à l'ANPE en octobre (+46.900 en catégorie 1 sur un mois), annoncée jeudi, "ne représente malheureusement pas une surprise mais va rajouter à l'inquiétude pour tous les salariés. Ces chiffres soulignent les besoins urgents de réponse à la crise", a-t-elle estimé dans un communiqué.
La CFDT a jugé nécessaire "une vraie politique d'accompagnement des demandeurs d'emplois" et la mise en place "rapidement (d')un plan de relance de l'économie pour sauvegarder ou créer de l'emploi", ajoutant que "les entreprises doivent former plutôt que licencier afin d'être en mesure de rebondir quand la conjoncture se redressera".
Elle a aussi réclamé que "des solutions innovantes soient proposées pour les personnes en fin de contrats atypiques ou de missions d'intérim".
"Le contrat de transition professionnelle (CTP) sera une solution pour les licenciés économiques d'une vingtaine de bassins d'emploi. Mais il ne touchera pas l'ensemble des salariés et l'ensemble du territoire", selon le communiqué.
Quant aux négociations en cours sur la formation professionnelle et sur l'assurance chômage, la CFDT a espéré qu'elle aboutiraient à "des solutions structurelles mais aussi conjoncturelles au regard de la crise économique".