Nexity et la Caisse d'Epargne, qui sont liés par des accords capitalistiques, seraient en instance de divorce, affirme Le Parisien dans son édition de mercredi, ce que le promoteur immobilier et la banque ont immédiatement démenti.
"Nexity dément les informations parues dans Le Parisien selon lequelles une rupture de l'alliance avec les Caisses d'Epargne serait à l'étude", indique le communiqué du plus important promoteur immobilier français.
"Bernard Comolet, président du Groupe Caisse d'Epargne (CGE), et Alain Lemaire, directeur général de CGE, démentent formellement les allégations parues dans l'article du Parisien concernant un désengagement du GCE du capital de Nexity", affirme de son côté la banque dans un communiqué séparé.
Selon Le Parisien, la Caisse nationale des Caisses d'Epargne (CNCE) "récupérerait les parts de deux de ses filiales qu'elles avaient apportées à Nexity" lors de leur rapprochement en juin 2007, soit 25% du capital du Crédit Foncier et 33% d'Eurosic, tandis que Nexity reviendrait à Alain Dinin, son fondateur.
En échange de ces apports, auxquels s'ajoutait le pôle Services de GCE immobilier, incluant l'administateur de biens Lamy, la CNCE était entrée au capital de Nexity à hauteur de 38,2%.