Les prix du pétrole étaient en baisse mardi à l'ouverture des échanges à New York, oscillant autour des 60 dollars, dans un marché toujours déprimé et inquiet des conséquences de la crise financière pour la demande de pétrole.
Vers 14H05 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en décembre s'échangeait à 60,56 dollars, en baisse de 1,85 dollar par rapport à son cours de clôture de lundi.
Le "light sweet crude" avait franchi un peu plus tôt le seuil des 60 dollars, au plus bas depuis mars 2007.
"La demande (de pétrole) et le paysage économique occupent le centre des préoccupations", a indiqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Les prix "continueront d'être sous pression dans les prochains mois, probablement 6 à 8 mois. Cela va de concert avec les marchés boursiers, qui seront sous pression jusqu'à ce qu'une solution à la crise du crédit soit trouvée, ou que le marché ait l'impression que la crise va être résolue", a ajouté l'analyste.
Mardi, les contrats à terme sur les indices indiquaient une ouverture en nette baisse de la Bourse de New York. Les grandes places financières peinaient à se stabiliser, alors que les inquiétudes sur un fort ralentissement mondial, voire une récesssion pour certaines grandes économies, ne s'apaisent pas.
Dans ce contexte, l'Organisation des pays producteurs de pétrole a haussé le ton et pourrait décider d'une nouvelle réduction de la production d'or noir. La baisse de 1,5 million de barils par jour annoncée fin octobre a pour l'instant échoué à enrayer la chute des prix.