
Les cours du brut étaient orientés à la hausse lundi dans les échanges électroniques en Asie alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) n'exclut pas une nouvelle réduction de sa production, selon des courtiers.
Dans les échanges matinaux, le prix du baril de "light sweet crude" pour livraison en décembre prenait 2,80 USD à 63,84 dollars le baril.
Le baril de pétrole brent pour livraison en décembre gagnait 2,72 USD à 60,07 dollars.
Une nouvelle baisse de la production de l'Opep n'est pas écartée pour stabiliser les prix du baril, a indiqué samedi le ministre algérien de l'Energie et président de l'organisation, faisant notamment allusion à une proposition en ce sens cette semaine du Venezuela.
Le ministre algérien, Chakib Khelil, n'a pas écarté cette nouvelle baisse de l'offre de l'Opep si les prix du baril restent au dessous de 70 dollars d'ici la prochaine réunion du cartel à Oran (Algérie) le 17 décembre.
"Nous avons toujours dit que notre objectif c'est un baril entre 70 et 90 dollars. Si le baril n'atteint pas ce niveau il y aura probablement une autre réduction. Mais il faut un consensus entre douze membres (de l'Opep). Et chacun à des intérêts", a dit M. Khelil au cours d'une conférence-débat à Alger au forum du quotidien gouvernemental El Moudjahid.
Mardi déjà, le ministre vénézuélien de l'Energie et du Pétrole, Rafael Ramirez, avait annoncé que son pays proposerait de réduire d'un million de barils l'offre de brut du cartel à Oran.