Le conseil d'administration d'Alliance, le quatrième collecteur en France du "1% logement" mis en cause en juin dans un "relevé d'observations provisoire" de la Cour des Comptes, a affirmé "sa cohésion autour de l'équipe dirigeante", mardi dans un communiqué.
"Au vu des éclaircissements apportés en réponse aux allégations de la Cour des Comptes, le conseil d'administration s'est, par ailleurs, déclaré confiant", ajoute le communiqué.
La directrice générale d'Alliance, Françoise Pionneau, a indiqué à l'AFP qu'une réponse de 120 pages avait été adressée à la mi-juillet à la Cour des Comptes, justifiant notamment "l'intégralité des honoraires du cabinet DLA et de Aidologement".
Interrogée sur l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet du tribunal de grande instance (TGI) de Nancy, suite à la transmission d'un rapport de la Cour des Comptes au ministère de la Justice, Mme Pionneau a indiqué qu'elle n'en avait "pas eu connaissance" et qu'elle "n'avait pas été interrogée".
Alliance, dont le siège est à Nancy, a collecté en 2007 90 millions d'euros auprès des entreprises et a vu lui revenir 150 millions de retour des prêts aux salariés pour un total de 240 millions.
Le "1% logement", qui ne représente plus que 0,45% de la masse salariale, est une participation obligatoire des entreprises de plus de 20 salariés pour financer la construction de logements sociaux et l'accession à la propriété, en faveur des salariés.