
Le baril de Brent, le brut échangé à Londres, est retombé sous la barre symbolique des 100 dollars, mercredi vers 14H50 GMT, après la publication des stocks hebdomadaires américains montrant une diminution des réserves de pétrole brut, d'essence et de produits distillés.
Dans un mouvement témoin de la volatilité des marchés à l'heure actuelle, le cours du Brent est passé de 102,06 dollars à un plus bas de 98,89 dollars, un seuil déjà touché la veille et un plus bas depuis mars. Il a ainsi chuté de 30% depuis son record de 147,50 dollars par baril le 11 juillet.
Les réserves de brut ont fondu de 5,9 millions de barils, à 298,0 millions de barils, lors de la semaine achevée le 5 septembre, alors que les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires escomptaient une baisse de seulement 5 millions de barils.
Les stocks d'essence ont reculé de 6,5 millions de barils, à 187,9 millions de barils, soit leur septième semaine consécutive de baisse. Les analystes s'attendaient à une baisse plus limitée, de 4,4 millions de barils.
Les stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont baissé de 1,2 million de barils, à 130,5 millions de barils. Les analystes prévoyaient là un recul plus important, de 2,2 millions de barils.
Le recul des cours était également soutenu par un regain de forme du billet vert qui descendait au même moment vers 1,40 dollar pour un euro.
La force de la monnaie américaine décourage les achats de matières premières libellées en dollars, rendues plus chères pour les investisseurs munis d'autres devises et moins attractives en terme d'alternative au dollar comme "valeur-refuge".
Dans le même temps, le light sweet crude, échangé à New York, est tombé jusqu'à 102,06 dollars, un plus bas depuis février.