La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) s'est dite lundi opposée à de nouvelles taxations des entreprises comme moyen de relancer la croissance.
"Le ralentissement de la croissance française traduit en chiffres les difficultés des PME", souligne la CGPME dans un communiqué.
Jugeant qu'il est "impératif de prendre des mesures pour accroître la compétitivité des entreprises", la Confédération estime qu'il "convient de diminuer le coût du travail pour redynamiser la croissance et l'emploi".
"Toutes nouvelles taxations des entreprises au travers d'une +contribution transport+, d'une taxe pour financer le dialogue social ou de prélèvement sur l'intéressement produiraient l'effet inverse", écrit-elle.
Elle juge en revanche que la suppresssion de l'impôt forfaitaire annuel (IFA), annoncé par le gouvernement, "contribuera à réduire le poids des prélèvements qui pèsent sur les petites entreprises".
Le Premier ministre François Fillon et une partie du gouvernement se réunissent lundi pour tenter d'apporter des réponses à la contraction du produit intérieur brut français de 0,3% au deuxième trimestre.