La Bourse de Paris se maintenait en baisse mercredi après-midi (-0,60%), toujours inquiète de la situation en Libye et des risques de propagation à d'autres pays producteurs de pétrole sur fond de hausse des prix de l'or noir.
A 16H20 (15H20 GMT), l'indice vedette reculait de 24,33 points à 4.042,82 points dans un volume d'échanges de 2,73 milliards d'euros.
Le marché parisien évolue dans le rouge depuis le début de la séance, affecté par les inquiétudes au Moyen-Orient et la glissade de la Bourse d'Arabie saoudite (-3,9%), ainsi que celles du Koweit et de Dubaï qui ont atteint leur plus bas niveau depuis au moins six ans.
La hausse de l'or noir pèse également sur la tendance alors que le prix du baril évolue aux Etats-Unis non loin de ses plus hauts de la semaine passée, au-dessus de 100 dollars.
Dans ce contexte, les investisseurs ont tout simplement ignoré la bonne surprise de l'enquête ADP sur le secteur privé aux Etats-Unis qui a mis en évidence la création de 217.000 emplois en février, plus que ce qu'attendaient les analystes qui tablaient sur 165.000 embauches nettes.
Ce chiffre "aurait dynamisé les marchés à une époque, mais aujourd'hui, ce n'est pas la thématique", a résumé Yves Marçais, de Global Equities.
Sur le front des valeurs, Bouygues (+3,08% à 34,22 euros) et Vinci (+1,92% à 43,94 euros) sortaient du lot, grâce à des résultats annuels solides.
En revanche, Carrefour décevait (-2,94% à 33,94 euros) après avoir annoncé mardi soir qu'il envisageait une scission totale de son activité hard discount (Dia) et partielle de sa foncière, une opération destinée à mieux valoriser l'investissement de ses actionnaires.
Suite à cette annonce, l'agence de notation Fitch a placé mercredi le groupe de distribution sous surveillance négative.