Après 4 séances d'affilée à la hausse qui lui ont permis de se rapprocher des 4.000 points, la Bourse de Paris est attendue stable à l'ouverture lundi.
Une trentaine de minutes avant l'ouverture, le contrat à terme sur l'indice CAC 40 était en hausse marginale de 0,09%.
Vendredi, le CAC 40 avait terminé la semaine à 3.983,28 points grâce à des investisseurs rassurés avant tout par les avancées sur la stabilité de la zone euro.
Aujourd'hui, le marché devrait marquer une pause d'autant que la séance s'annonce calme avec la fermeture de Wall Street pour le Martin Luther King day.
Quelques facteurs risquent également de tirer l'indice vers le bas, comme les prises de bénéfices après plusieurs séances de hausse. Les craintes d'un ralentissement en Chine qui ont pesé sur les marchés asiatiques pourraient également se reporter sur l'Europe, soulignait le commentaire du courtier IG Market.
Parmi les autres facteurs qui pourraient peser sur le marché, celui d'une remontée des taux en Europe d'autant que le président de la Banque Centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a assuré dimanche que son institution n'hésiterait pas à relever ses taux s'il le fallait, même dans une situation de croissance molle.
VALEURS A SUIVRE
ALSTOM, a engagé des négociations exclusives avec la province de Bagdad pour la construction du futur métro aérien de la capitale irakienne.
FAURECIA, a pris une participation de 21,2% dans le groupe danois Amminex A/S, qui fabrique des produits permettant de réduire les émissions de gaz polluants des moteurs diesel, pour 19,6 millions d'euros.
HERMES et LVMH, L'Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam) a déposé un recours devant la Cour d'appel de Paris. L'Adam avait annoncé par avance qu'elle ferait appel si l'AMF donnait le feu vert à la parade élaborée par les héritiers de Thierry Hermes pour verrouiller le capital de leur société, face aux appétits de LVMH.
LVMH: le Crédit Suisse a relevé sa recommandation à "surperformer" contre "neutre" auparavant
VINCI, BOUYGUES, EIFFAGE.... les valeurs du secteur de la construction pourraient profiter du montant des contrats de partenariat public-privé (PPP) pour la réalisation d'équipements publics. Le montant pourrait atteindre 60 milliards d'euros d'ici à 2020, a-t-on appris du ministère de l'Economie.