Les indices actions européens pourraient entamer la séance sur une note positive dans le sillage de la clôture proche de l'équilibre de Wall Street et en hausse de Tokyo (+1,17% pour Tokyo). Les investisseurs devraient être rassurés par le léger rebond du secteur manufacturier chinois au mois d'août après un ralentissement de plusieurs mois. La Chine est avec les Etats-Unis, l'un des principaux moteurs de la reprise mondiale. Sur le front des valeurs, Vivendi a publié des résultats semestriels supérieurs aux attentes et relevé ses prévisions annuelles.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau DayByDay note la formation, malgré une ouverture très basse hier, d'un chandelier blanc qui clôture sur le pivot de 3490 points : cette figure est proche d'une « ligne de contre-attaque haussière » ; elle fait suite à un « avalement haussier » la semaine passée. On assiste ainsi à la formation d'un couloir de négociation dans lequel s'enchaînent les figures de renversement. Celles-ci devraient former le socle de reprise haussière. Le bureau d'étude DayByDay reprend désormais un avis positif pour les heures et jours à ven
Les valeurs à suivre
BOUYGUES
Bouygues a relevé son objectif de chiffre d'affaires 2010 de 30,1 milliards d'euros à 30,4 milliards d'euros à l'occasion de la publication de ses résultats du premier semestre. Le conglomérat a justifié sa décision par une bonne activité commerciale et un chiffre d'affaires meilleur sur cette période. Sur les six premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires s'est établi à 14,7 milliards d'euros, en retrait de 1%, et de 2% à périmètre et change constants. Le résultat opérationnel s'est élevé à 698 millions d'euros, e, recul de 10% et le résultat net à 532 millions d'euros, en baisse de 3%.
HAVAS
Havas a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 49 millions d'euros, en hausse de 22,5%, et un résultat opérationnel courant de 84 millions d'euros, en augmentation de 18,3%. Le groupe de communication affiche donc une marge opérationnelle courante de 11,5%, en progression de 130 points de base. « La nette amélioration de la marge opérationnelle courante s'explique par l'effet des opérations de restructuration effectuées l'année dernière et la poursuite d'une maîtrise rigoureuse de l'ensemble des charges d'exploitation courantes », a précisé la société.
VINCI
Vinci a réalisé au premier semestre un résultat net consolidé part du groupe de 703 millions d'euros, en augmentation de 1,9%, et un résultat opérationnel sur activité de 1,423 milliard d'euros, en hausse de 4,8%. Il a représenté 9,2% des ventes contre 9% au premier semestre 2009. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 15,505 milliards d'euros, en hausse de 2,3%. Vinci a indiqué qu'il tablait sur une augmentation globale de son chiffre d'affaires proche de 5% en 2010.
VIVENDI
Vivendi a réalisé au premier semestre 2010 des résultats supérieurs aux attentes. Le bénéfice net ajusté est ressorti à 1,526 milliard d'euros, en hausse de 4%. Le résultat opérationnel ajusté (Ebita) du premier groupe européen de médias et de divertissements en termes de capitalisation boursière a progressé de 11,9% à 3,243 milliards d'euros tandis que le chiffre d'affaires a augmenté de 6,1% à 13,982 milliards. Les analystes interrogés par Thomson-Reuters tablaient en moyenne sur un Ebita de 3,0995 milliards et sur un chiffre d'affaires de 13,883 milliards.
Les chiffres macroéconomiques
10h00
Indice des directeurs d'achat dans le secteur manufacturier pour août / ZONE EURO
14h15
Enquête ADP sur l'emploi dans le secteur privé en août / ETATS-UNIS
16h00
Indice des directeurs d'achat dans le secteur manufacturier pour août / ETATS-UNIS
16h00
Dépenses de construction pour juillet / ETATS-UNIS
16h30
Statistiques pétrolières hebdomadaires / ETATS-UNISA 8h30, l'euro cote 1,2721 dollar.
Hier à Paris
Les marchés européens ont fini en ordre dispersé. Des statistiques américaines globalement supérieures aux attentes ont permis d'effacer les pertes du début de séance provoquées par la clôture décevante de Wall Street mardi. Les prix des logements et la confiance des consommateurs ont en effet positivement surpris. A Paris, les résultats d'Iliad ont été bien accueillis à la différence de ceux de Carrefour. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,11% à 3490,79 points. Le FTSE Eurotop 100 a cédé 0,27% à 2142,58 points.
Hier à Wall Street
Wall Street a terminé mardi à proximité de l'équilibre au terme d'une séance volatile. Les investisseurs ont opté pour le statu quo après la publication d'une salve d'indicateurs économiques mitigés. Le moral des ménages a progressé plus que prévu en août et les prix des logements ont augmenté également plus que prévu. A contrario, l'activité dans la région de Chicago a nettement ralenti. Le Nasdaq a par ailleurs été pénalisé par le recul des valeurs technologiques en fin de séance. Le Dow Jones a gagné 0,05% à 10014,72 points tandis que le Nasdaq Composite a reculé de 0,28% à 2114,03 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
New Business Net : Le new business net correspond au budget publicitaire (ou revenu, selon les cas) annuel estimé des gains de budgets (ce qui inclut à la fois les nouveaux clients, les clients conservés après remise en compétition du budget, et les nouveaux produits ou marques gagnés auprès des clients actuels) moins le budget publicitaire (ou revenu, selon les cas) annuel estimé des pertes de budgets.
Le new business net est utilisé comme un indice de l'efficacité du développement de la clientèle et des efforts pour conserver les clients. Le new business net n'est pas un indicateur précis des revenus futurs. En outre, les méthodes pour déterminer les pertes et gains peuvent différer selon les groupes publicitaires.
Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important.
L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents.
L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
Consommation des ménages : elle mesure les dépenses en biens et services. Aux Etats-Unis, la consommation représente 70% du PIB ; son évolution est donc déterminante pour la croissance. Elle est publiée dans un rapport qui dévoile également le revenu des ménages et l'indice des prix PCE «core», c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. Cet indicateur est la mesure d'inflation préférée de la Fed.
S&P Case-Shiller (Indices) : ces indices mesurent la variation des prix des logements dans les dix et vingt plus grandes métropoles américaines. Ils donnent une idée sur la tendance des prix sur le marché immobilier américain. Cette statistique est publiée chaque dernier mardi du mois. Ces indices ont été créés en 2000.
Conference board : Le Conference board, organisme américain à but non lucratif, publie le dernier mardi de chaque mois (vers 16h00, heure de Paris) un indice mensuel de la confiance du consommateur. L'étude repose sur l'envoi de questionnaires à un échantillon représentatif et à chaque fois entièrement renouvelé de 5000 ménages américains (avec un taux de réponse d'environ 70 %). Les questions posées visent à déterminer : la perception qu'ont les sondés du climat des affaires et leurs anticipations à six mois, leur perception actuelle du marché du travail et leurs anticipations à six mois, ainsi que leurs anticipations de revenus personnels à six mois. Les réponses, ajustées des variations saisonnières, déterminent le niveau de l'indice.