La Bourse de Paris évoluait en légère hausse mercredi dans les premiers échanges, le CAC 40 prenant 0,15%, dans le sillage des places asiatiques, le marché recevant diversement la publication de nombreux résultats d'entreprises.
A 09H14 (07H14 GMT), l'indice vedette gagnait 5,38 points à 3.496,17 points. La veille, il avait grappillé 0,11%, concluant un mois d'août difficile (-4,18%) où les craintes sur la reprise américaine ont dominé.
Le marché parisien entamait le mois de septembre sur une progression modeste, encouragée par la hausse des places asiatiques dont Tokyo qui a pris 1,17%.
L'impact de la publication des minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) était faible, après avoir fait flancher momentanément la Bourse de New York la veille.
Ce document révèle que les dirigeants de la Fed trouvaient la croissance américaine "léthargique" début août et que tous, sauf un, étaient favorables à un réinvestissement dans des obligations d'Etat des liquidités reçues à l'échéance de titres financiers immobiliers détenus en portefeuille.
En attendant de nombreux indicateurs américains dans l'après-midi, dont les chiffres de l'emploi privé et ceux de l'activité manufacturière, les investisseurs digéraient une série de résultats d'entreprises françaises pour le premier semestre.
Ceux de Vinci (+2,53% à 35,50 euros) et Vivendi (+3,39% à 19,03 euros), meilleurs que prévu, tiraient la cote vers le haut. En revanche, les comptes de Bouygues (-1,62% à 31,51 euros) décevaient le marché.
Hors CAC 40, les résultats de Bolloré (+1,65% à 135,65 euros), Altran (+1,21% à 2,92 euros) et April Group (+4,20% à 19,83 euros) étaient bien reçus, contrairement à ceux de Bourbon et Havas.
Lafarge (+2,72% à 37,34 euros) profitait du fait que l'agence de notation Moody's s'est déclarée convaincue par le sérieux des efforts de désendettement du groupe, dont elle avait envisagé d'abaisser la note début août.
Sanofi-Aventis (+0,12% à 45,32 euros) montait prudemment alors que le conseil d'administration est partagé sur l'offre rendue publique sur son concurrent Genzyme, certains de ses membres se montrant soucieux de ne pas surpayer une telle acquisition, affirme mercredi le Wall Street Journal.
Enfin, GDF Suez perdait 0,31% à 24,36 euros. Le groupe, récemment mis en cause dans la presse pour des problèmes de surfacturation, ne demandera pas de nouvelle augmentation des prix du gaz au 1er octobre, et proposera une nouvelle formule de calcul pour établir ses tarifs réglementés.