La Bourse de Paris devrait ouvrir en hausse mercredi, le contrat à terme sur le CAC 40 prenant 0,65% une trentaine de minutes avant l'ouverture d'une séance qui sera animée par de nombreux indicateurs américains et résultats d'entreprises françaises.
Mardi, l'indice vedette a grappillé 0,11% à 3.490,79 points, mettant un terme à un mois d'août difficile lors duquel il a lâché 4,18%.
De son côté, la Bourse de New York a terminé dans le vert, après une séance erratique. Le Dow Jones a gagné 0,05% et le Nasdaq a perdu 0,28%.
Le marché parisien pourrait trouver un peu de soutien dès l'ouverture dans la progression de la Bourse de Tokyo qui a pris 1,17% mercredi.
Les investisseurs vont également devoir digérer la publication des minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), intervenue après la clôture parisienne et qui a pesé sur la tendance à Wall Street.
Ce document révèle que les dirigeants de la Fed trouvaient la croissance américaine "léthargique" début août et que tous, sauf un, étaient favorables à l'investissement dans des obligations d'Etat du montant des titres financiers immobiliers qu'elle détenait et arrivant à échéance.
Le marché parisien, comme la veille, va également faire face à une série d'indicateurs américains, au sortir d'un mois d'août où ont dominé les inquiétudes sur la reprise de la première économie mondiale.
Au programme, figurent les chiffres ADP de l'emploi dans le secteur privé pour août (12H15 GMT), les dépenses de construction pour juillet et l'indice ISM de l'activité manufacturière pour août (14H00 GMT).
Les chiffres ADP "pourraient déjà donner quelques indications avant ceux de l'emploi vendredi", relève Ben Potter, du courtier IG Markets.
Les investisseurs surveilleront par ailleurs à 09H00 GMT la publication en zone euro de la deuxième estimation de l'indice PMI manufacturier pour août.
Enfin, le marché parisien devrait être animé par une avalanche de résultats d'entreprises, dont Bouygues, Vinci et Vivendi dans le CAC 40.
VALEURS A SUIVRE
BOUYGUES a dégagé un bénéfice net en baisse de 3% au premier semestre 2010 et a relevé sa prévision de chiffre d'affaires pour l'année.
GDF SUEZ ne demandera pas de changement des tarifs du gaz en octobre, a indiqué mardi le ministère de l'Energie, alors que la Commission de régulation de l'Energie (CRE) recommande de modifier la formule de calcul servant à établir les tarifs réglementés du gaz.
LAFARGE: l'agence de notation financière Moody's Investors Service s'est déclarée mardi convaincue par le sérieux des efforts de désendettement du groupe cimentier, dont elle avait en début de mois envisagé d'abaisser la note.
VINCI est parvenu à accroître de 1,9% son bénéfice net au premier semestre, la bonne tenue de ses activités de gestionnaire de concessions permettant de compenser la détérioration de la rentabilité de ses activités dans le BTP.
VIVENDI a relevé ses prévisions pour 2010, après avoir enregistré un premier semestre meilleur que prévu, marqué notamment par une hausse de 6,1% de ses ventes et de 6,6% de son bénéfice net.
APRIL GROUP a dégagé au premier semestre un bénéfice net en baisse de 11% à 40 millions d'euros, principalement du fait d'un effet de base défavorable, mais a enregistré une hausse de sa rentabilité opérationnelle.
BOIRON a vu ses bénéfices fortement se réduire au premier semestre, alors que ses ventes sont restées stables et devraient baisser sur l'ensemble de 2010.
BOLLORE a annoncé un quadruplement de son bénéfice net part du groupe au premier semestre, à 165 millions d'euros contre 42 millions un an plus tôt.
BOURBON a réalisé au premier semestre un bénéfice net divisé par deux à 41 millions d'euros, dans un marché de l'offshore pétrolier déprimé mais qui devrait se reprendre.
CFAO a affiché au premier semestre un bénéfice net en baisse de 33,7% à 41,8 millions d'euros mais aborde le second semestre avec "sérénité".
EIFFAGEL a enregistré une progression de 40% de son bénéfice net au premier semestre, à 70 millions d'euros, en dépit de la stagnation de son activité.
FLEURY MICHON a annoncé avoir enregistré une hausse de 30% de son bénéfice au 1er semestre et reste confiant pour l'année.
GAMELOFT a annoncé mardi avoir enregistré au premier semestre un bénéfice net de 5,3 millions d'euros, en hausse de 140% sur un an, dopé par la vogue des téléphones multifonctions.
GFI INFORMATIQUE est revenu dans le vert au premier semestre 2010 avec un bénéfice de 2,6 millions d'euros, contre une perte de 11 millions un an auparavant.
HAULOTTE a réduit de moitié ses pertes au premier semestre, à -16 millions d'euros, grâce notamment à un "léger redémarrage" du marché de la nacelle et à une hausse de 15% de ses ventes semestrielles.
HAVAS a publié un bénéfice net en hausse de 22,5% au premier semestre, à 49 millions d'euros, et un chiffre d'affaires en augmentation de 4,1%, à 729 millions, des résultats conformes aux prévisions.
IMS, qui a achevé en juillet sa fusion avec le distributeur de tôles inox Jacquet Metals, a publié des pertes semestrielles fortement réduites et des revenus en hausse.
LATECOERE a choisi comme nouveau président de son conseil de surveillance Pierre Gadonneix, ancien PDG d'EDF.
MANITOU a réduit sa perte nette à 14,3 millions d'euros au premier semestre contre -93,8 millions un an auparavant, et a confirmé son objectif de progression de son chiffre d'affaires pour l'année.
RADIALL est repassé dans le vert au premier semestre 2010 avec un bénéfice net de 1,2 million d'euros, contre une perte de 3,3 M d'euros sur la même période de 2009.
STEF-TFE a presque doublé son bénéfice net (+83,5%) au premier semestre à 11,5 millions d'euros grâce à la croissance de son activité et à des mesures de réorganisation.
TELEPERFORMANCE, qui vient de lancer un plan social dans l'Hexagone, a revu mardi à la baisse ses prévisions de chiffre d'affaires, après avoir publié des résultats financiers en baisse.
VIRBAC a relevé ses prévisions de croissance et de rentabilité pour 2010, en se basant sur des performances semestrielles en forte amélioration.
WENDEL a enregistré au premier semestre un bénéfice net de 124,5 millions d'euros, contre une perte de 959 millions un an plus tôt, grâce au net redressement des sociétés dans lesquelles elle possède des participations.