La Bourse de Paris évoluait en nette baisse mercredi dans les premiers échanges, l'indice CAC 40 lâchant 0,88%, au lendemain d'un fort rebond technique et dans le sillage de l'Asie, sur fond d'inquiétudes persistantes sur les perspectives économiques.
A 09H26 (07H26 GMT), l'indice vedette cédait 30,23 points à 3.393,13 points. Après avoir frôlé lundi ses plus bas niveaux de l'année en clôture, il s'était adjugé mardi une hausse de 2,73%.
A contrario, la Bourse de New York a fait plutôt preuve de prudence: en légère progression après sept séances de baisse consécutives, elle a cependant vu ses gains limités après la publication de l'indice ISM non-manufacturier.
Celui-ci, affichant un recul plus prononcé qu'attendu dans le secteur des services aux Etats-Unis, est venu s'ajouter à une série d'indicateurs macroéconomiques moroses qui renforcent, depuis la semaine dernière, les craintes des investisseurs sur les perspectives de croissance mondiale.
Mercredi matin, les places asiatiques pâtissaient de ces inquiétudes, s'inscrivant majoritairement en baisse.
La cote parisienne était tirée vers le bas par les titres du secteur de la construction, tels que Bouygues (-1,89% à 30,96 euros), Lafarge (-1,93% à 40,72 euros) ou Vinci (-1,21% à 34,24 euros).
Les valeurs financières, qui s'étaient envolées la veille, souffraient, à l'image de BNP Paribas (-1,56% à 44,58 euros) ou Crédit Agricole (-1,27% à 8,49 euros).
Sensibles au secteur bancaire, les investisseurs "devraient réagir aux annonces du Comité européen des contrôleurs bancaires, qui doit annoncer aujourd'hui la méthode suivie pour les +stress tests+ (tests de résistance) des banques européennes", estiment les économistes du CM-CIC Securities.
En revanche, Accor résistait (+1,56% à 23,13 euros) après avoir annoncé la cession d'activités de restauration à bord des trains de la Compagnie des Wagons-Lits à son compatriote Newrest pour un montant non précisé.
Peugeot (+1,02% à 21,78 euros) profitait de la progression de 16,9% de ses ventes mondiales au premier semestre.