Les marchés actions européens devraient entamer la séance en légère hausse dans le sillage des Bourses asiatiques et malgré la clôture en ordre dispersé de Wall Street mercredi. Les valeurs du secteur minier devraient se distinguer après le changement du Premier ministre en Australie. Les investisseurs espèrent l'abandon du projet de taxe sur les bénéfices des groupes miniers. Par ailleurs, les indices devraient bénéficier de l'engagement pris par la Fed hier soir de maintenir ses taux d'intérêt très bas durant une période prolongée en raison de la fragilité de la reprise.
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau DayByDay note la formation d'une bougie baissière réalisée lors de la rupture de 3661 points, support clef dans la dynamique haussière. Le grand corps noir, la longue mèche haute et la très faible mèche basse sont autant d'éléments négatifs qui renforcent l'anticipation baissière. Le bureau d'études DayByDay conserve son biais baissier en direction du support à 3599 points. L'invalidation de ce scénario se situe maintenant à 3694 points (dernier sommet intraday).
L'analyse technique du CAC 40
Les valeurs à suivre
COMPAGNIE DES ALPES
La Compagnie des Alpes annonce ce matin une augmentation de capital d'environ 100 millions d'Euros avec maintien du droit préférentiel de souscription afin d'optimiser sa structure financière. Le groupe de loisirs a souligné que son ambition de croissance organique appelait une politique d'investissement plus sélective mais "très ambitieuse". Il sera également en mesure de saisir de manière réactive des opportunités de croissance externe porteuses de valeur, dans un marché des loisirs favorable à la consolidation.
FIMALAC
Fimalac a acquis le développeur britannique de programmes et modèles spécialisés dans le domaine de l'actuariat VIPitech auprès de Towers Watson. Cette société sera intégrée à Algorithmics, la filiale de Fimalac spécialisée dans les solutions et services destinés à la gestion du risque. Importante sur le plan stratégique, cette opération ne devrait pas néanmoins avoir d'impact significatif sur les résultats de l'exercice en cours d'Algorithmics ni sur sa structure financière, a souligné Fimalac.
LDLC.COM
LDLC.com a publié au titre de son exercice 2009-2010 un résultat net part du groupe de 0,33 million d'euros contre 1,13 million un an plus tôt. Le résultat opérationnel courant s'est établi à 0,32 million contre 2,12 millions en 2008-2009. La marge brute est ressortie à 22,87 millions contre 24,99 millions un an plus tôt. Malgré des conditions de marché difficiles, LDLC.com affiche sur l'ensemble de l'exercice 2009-2010 une stabilité de son activité proforma (hors NT communication, filiale cédée en juin 2009).
VINCI
Vinci a signé un protocole d'accord (Memorandum of Understanding) pour la réalisation clés en main des infrastructures de franchissement du Col de Ca au Vietnam, avec la société concessionnaire vietnamienne Deo Ca Investment JSC. Cet accord prévoit une première phase de discussions exclusives dans la perspective de la signature d'un contrat de conception-construction. Le montant du projet est estimé à 600 millions de dollars.
Les chiffres macroéconomiques
8h45
Dépenses des ménages en biens manufacturés pour le mois de mai / FRANCE
11h
Commandes à l'industrie en avril / ZONE EURO
14h30
Commandes de biens durables pour le mois de mai / ETATS-UNIS
14h30
Inscriptions au chômage pour le mois de juin / ETATS-UNIS
18h
Chiffres du chômage pour le mois de mai / FRANCE
Hier à Paris
Les marchés européens ont accentué leur repli après la forte chute de Wall Street en raison des mauvais chiffres publiés dans le secteur immobilier. Les ventes de logements neufs se sont en effet effondrés de près de 33%. Ce chiffre, dans le sillage de la forte baisse déjà annoncée hier dans l'immobilier ancien, entretient les craintes du marché sur la vigueur de la reprise économique maux Etats-Unis. Le CAC 40 a perdu 1,71% mercredi à 3 614,79 points et l'Eurotop 100 s'est replié de 0,93% à 2 183,11 points.
Hier à Wall Street
Les marchés actions ont clôturé mercredi en ordre dispersé une séance hésitante. La fin de journée a été marquée par la publication du communiqué de la Fed. La banque centrale n'a pas modifié ses taux d'intérêt et souligné la fragilité de la reprise économique en cours. Elle a confirmé le maintien d'une politique monétaire accommodante durant une période prolongée. Peu avant, les investisseurs avaient accueilli défavorablement la baisse nettement supérieure aux attentes des ventes de logements anciens. Le Dow Jones a gagné 0,05% à 10298,44 points. Le Nasdaq a cédé 0,33% à 2254,23 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indice de la Fed de Philadelphie : il s'agit de l'un des premiers indices d'activité régionale publiés chaque mois pour le secteur manufacturier. Un indice supérieur à 0 signale une expansion du secteur et inversement. Son intérêt pour les investisseurs est relativement limité en raison de sa forte volatilité.
Le secteur manufacturier de la région de Philadelphie est relativement similaire à celui de l'ensemble des Etats-Unis. 250 entreprises sont interrogées sur leur activité actuelle (emploi, commandes, livraisons,...) et sur leurs perspectives à six mois.
Indicateurs avancés du Conference Board (indice des) : cet indice est calculé à partir de dix statistiques économiques, comprenant notamment les commandes dans l'industrie, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage, l'indice S&P500, la confiance des ménages, l'écart de taux entre celui à dix ans et celui au jour le jour... Il est utilisé par les économistes pour anticiper l'évolution de l'activité dans les trois à six prochains mois.
Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses).
Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste.