Les marchés actions ne sont pas parvenus à enregistrer une troisième semaine de rebond sur fond d'inquiétudes à propos de la Grèce et de la reprise économique. Le CAC 40 a terminé à 3708,80 points, en recul de 1,61% en cinq séances. A New York, le Dow Jones s'apprête à clôturer la semaine sur un repli hebdomadaire de 0,65% à 10 335 points.
Les pertes en Europe ont été concentrées lors de la séance de jeudi en raison d'une possible dégradation de la notation de la Grèce. S&P n'a ainsi pas exclu d'abaisser sa note « BBB+ » d'un à deux crans d'ici à un mois. Un dirigeant de Moody's a également évoqué la possibilité d'un abaissement de la notation.
La fébrilité des marchés a aussi été alimentée par des craintes de rechute de l'activité. Aux Etats-Unis, la forte baisse de la confiance des ménages annoncée mardi conjuguée à la forte progression des allocations hebdomadaires au chômage ont relancé les craintes sur la solidité de la consommation.
Ce regain d'inquiétude au niveau macroéconomique a relégué à l'arrière-plan des résultats de sociétés pourtant globalement meilleurs qu'anticipé. Ils ont néanmoins permis à Saint-Gobain et au Crédit Agricole d'échapper à la baisse ; ces titres affichant respectivement une progression hebdomadaire de 1,77% et 1,58%. Mêmes causes, mais progression plus importantes pour l'équipementier aéronautique Safran et le spécialiste des études par enquête Ipsos, valeurs éligibles au SRD, qui se sont adjugées 15,47% et 8,51% en cinq séances.
Sur le marché des changes, la nouvelle alerte grecque de jeudi à fait plonger l'euro sous le niveau de 1,35 face à la devise américaine, au plus bas depuis mai dernier. L'euro s'est ensuite légèrement repris pour finir la semaine à 1,3663.
(C.J)