La Bourse de Paris a terminé en nette hausse vendredi, le CAC 40 ayant regagné 1,87% pour s'inscrire à 3.708,80 points, après avoir perdu plus de 2% la veille.
L'indice vedette a progressé de 68,03 points pour s'inscrire à 3.708,80 points dans un volume d'échanges de 3,977 milliards d'euros.
Le marché parisien a été bien orienté dès son ouverture, les investisseurs se livrant à une "chasse aux bonnes affaires", mais il s'est également montré très volatil, réagissant au cas par cas après la publication de statistiques.
"La volatilité reprend très fort, le marché est vraiment rythmé par la macroéconomie maintenant que la microéconomie --les résultats d'entreprises-- est terminée", a indiqué Fabrice Cousté, gérant chez B*Capital (BNP Paribas).
Ainsi, les investisseurs ont été brièvement refroidis par deux indicateurs américains dans l'après-midi: un indice de confiance du consommateur (le Michigan) revu à la baisse et un autre sur l'immobilier, qui a révélé une baisse surprise des ventes de logements anciens en janvier (-7,2%).
Le marché a alors effacé l'essentiel de ses gains, avant de repartir de plus belle jusqu'à la clôture. Une progression liée aux rachats faits par certains investisseurs pour la dernière séance du mois de février.
Sur le CAC 40, seulement deux valeurs ont terminé dans le rouge: Pernod Ricard (-0,31% à 55,33 euros) et Unibail-Rodamco (-0,14% à 145 euros).
Saint-Gobain a en revanche bondi de 7,88% à 34,52 euros, la plus forte hausse de l'indice. Le groupe a annoncé une forte chute de son bénéfice annuel et un changement du mode de direction. Il prévoit également des économies en 2010. Dans son sillage, Wendel, son principal actionnaire, a pris 6,84% à 41,13 euros.