La Bourse de Paris s'enfonçait dans le rouge jeudi en milieu d'après-midi (-1,31%), dans un marché déprimé par des chiffres hebdomadaires décevants sur l'emploi américain et par les valeurs bancaires.
A 16H00 (15H00 GMT), l'indice vedette lâchait 50,71 points pour s'inscrire à 3.825,03 points dans un marché terne avec 1,8 milliard d'euros de transactions.
L'ouverture en baisse de la Bourse de New York a également pesé sur la tendance: le Dow Jones perdait 0,43% et le Nasdaq 0,67%.
Les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, qui ont augmenté pour la deuxième semaine de suite, ont déçu les investisseurs. En données corrigées des variations saisonnières, ces demandes d'allocations chômage sont remontées à 480.000, contre 473.000 (chiffre révisé) la semaine précédente. Les analystes attendaient à 465.000 demandes.
Les valeurs bancaires ont également tiré l'indice vers le bas après l'annonce par le comité de Bâle de prochaines mesures destinées à renforcer les banques et qui vont peser sur leurs performances. Le Crédit Agricole lâchait 3,77% à 13,01 euros, la Société Générale 2,84% à 47,76 euros et BNP Paribas 1,23% à 55,34 euros.
Les valeurs de la construction et matériaux de construction étaient en recul comme Eiffage (-2,96% à 39,15 euros), Vinci (-1,65% à 39,34 euros) et Saint Gobain (-1,58% à 37,15 euros).
Essilor cédait 0,21% à 41,07 euros, affecté par des prises de bénéfices après sa remontée de la veille suite à l'annonce de l'achat de l'américain FGX.
Renault perdait 1,13% à 35,54 euros après avoir annoncé qu'il pourrait accuser en 2009 une baisse de son chiffre d'affaires de 17 à 18% par rapport à 2007.
Parmi les valeurs en hausse, Bouygues prenait 1,46% à 35,37 euros. La société de courtage Chevreux a placé le titre dans une liste des valeurs recommandées et relevé son objectif de cours à 42,5 euros contre 41 euros.
En hausse également Safran (+1,84% à 13,04 euros) qui a été choisi par la Chine pour fournir les moteurs de son avion C919.