La Bourse de Paris était toujours en recul vendredi en fin de matinée (-0,27%) faisant preuve d'hésitation, dans un marché qui manque de soutien pour reprendre un mouvement haussier.
L'indicateur vedette évolue en dents de scie depuis son ouverture. A 12H00 (11H00 GMT), il s'inscrivait en recul de 9,83 points à 3.704,19 points dans un volume d'échanges d'environ 1 milliard d'euros.
Si l'ensemble des places boursières a salué la bonne évolution du PIB américain au troisième trimestre (+3,5% en rythme annuel par rapport au trimestre précédent, selon une estimation du département du Commerce), les investisseurs ont noté que cette croissance était due à des mesures d'aide ponctuelles à l'économie (primes à la casse, soutien à l'immobilier) appelées à disparaître.
A cet égard les analystes seront particulièrement attentifs, afin de donner une direction au marché, à la publication à 15H00 (14H00 GMT) de l?indice définitif de la confiance des ménages américains publié par l'Université du Michigan pour le mois d?octobre.
Le dernier indice de confiance calculé par le Conference Board et publié mardi avait déçu les analystes, reculant de 5,7 points pour s'établir à 47,7, son plus bas niveau depuis le mois de juillet.
Alcatel-Lucent (-6,82% à 2,67 euros) figurait parmi les plus fortes baisses du CAC 40 après l'annonce d'un chiffre d'affaires en baisse de 9,3%, à 3,68 milliards d'euros au troisième trimestre. Les analystes estiment toutefois qu'il s'agit d'une baisse ponctuelle, le groupe disposant de bons fondamentaux et ayant notamment bien réussi à réduire ses coûts.
Les valeurs liées à la construction étaient en recul Bouygues perdait -1,90 % à 33,60 euros, Ciments Français -1,69% à 75,41 euros, Vinci -0,37% à 36,80 euros, Lafarge -0,43% à 57,75 euros.
Sanofi-Aventis qui a annoncé des résultats légèrement supérieurs aux attentes au 3e trimestre et achète Oenobiol, fabricant de compléments alimentaires, était stable (-0,06% à 50,85 euros).
Renault progressait de 2,76% à 31,98 euros et Peugeot de 1,75% à 22,70 euros les deux constructeurs étant soutenus par les relèvements de recommandations.
Les deux groupes de luxe LVMH et PPR gagnaient du terrain prenant respectivement 1,30% à 71,92 euros et 1,82% à 76,02 euros.