Paru le 17 décembre 2008, le décret sur « la création du Label Diversité pour lutter contre les discriminations dans les entreprises » a été instauré à l’initiative de l’ANDRH et de l’Afnor pour concrétiser les démarches des entreprises, à la suite de la Charte de la diversité, lancée en 2004.
Le cahier des charges, sur lequel sont auditées les entreprises candidates, fixe cinq critères : dresser un état des lieux de la diversité ; engager concrètement un dialogue social sur ce sujet ; communiquer en interne ; former et sensibiliser tous les salariés ; et prendre en compte la diversité dans tous les processus RH – du recrutement à la gestion des carrières – et l’évaluer.
Objectif : éviter les effets d’annonce et privilégier les actions concrètes. Car sur les 1800 entreprises signataires de la Charte de la diversité, seules 400 sont candidates au Label diversité… Pourtant, ce label certifie avant tout une obligation de moyens et non de résultats. Une entreprise certifiée Diversité n’emploie donc pas nécessairement une part importante de seniors, de handicapés ou de personnes d’origine étrangère. « On s’assure uniquement que tout est mis en œuvre pour éviter les discriminations à l’embauche et au sein de l’entreprise » expliquait Thierry Geoffroy, chargé de mission à l’Afnor Certification, lors du lancement du label. Son attribution est valable 3 ans, avec un contrôle à mi-parcours.
D’autres mesures pourraient venir compléter ce dispositif lancé par les entreprises : le plan en faveur de l’égalité des chances, annoncé mercredi 17 décembre par Nicolas Sarkozy, doit être mis en œuvre par Yazid Sabeg, nommé « Commissaire à la diversité et à l'égalité des chances ».
Initiateur de la Charte de la diversité avec Claude Bébar, c’est un des chef de file de la lutte contre les discriminations à l’emploi. Par ailleurs, ce plan donne de nouveaux pouvoirs à la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations) qui pourra faire des «contrôles inopinés sur les lieux de travail». L’institution présidée par Louis Schweitzer pourrait devenir un acteur de premier plan dans la vie des entreprises sur le sujet, en plus de son rôle de médiateur entre salariés et employeurs et de son pouvoir de contrôle. Les entreprises sont en effet tenues de respecter ses recommandations en cas de discrimination avérée et dans le cas contraire, la Halde peut soutenir la personne discriminée devant un tribunal. 83 % des salariés qu’elle a soutenus ont obtenu gain de cause jusqu’ici.
Le cahier des charges, sur lequel sont auditées les entreprises candidates, fixe cinq critères : dresser un état des lieux de la diversité ; engager concrètement un dialogue social sur ce sujet ; communiquer en interne ; former et sensibiliser tous les salariés ; et prendre en compte la diversité dans tous les processus RH – du recrutement à la gestion des carrières – et l’évaluer.
Objectif : éviter les effets d’annonce et privilégier les actions concrètes. Car sur les 1800 entreprises signataires de la Charte de la diversité, seules 400 sont candidates au Label diversité… Pourtant, ce label certifie avant tout une obligation de moyens et non de résultats. Une entreprise certifiée Diversité n’emploie donc pas nécessairement une part importante de seniors, de handicapés ou de personnes d’origine étrangère. « On s’assure uniquement que tout est mis en œuvre pour éviter les discriminations à l’embauche et au sein de l’entreprise » expliquait Thierry Geoffroy, chargé de mission à l’Afnor Certification, lors du lancement du label. Son attribution est valable 3 ans, avec un contrôle à mi-parcours.
D’autres mesures pourraient venir compléter ce dispositif lancé par les entreprises : le plan en faveur de l’égalité des chances, annoncé mercredi 17 décembre par Nicolas Sarkozy, doit être mis en œuvre par Yazid Sabeg, nommé « Commissaire à la diversité et à l'égalité des chances ».
Initiateur de la Charte de la diversité avec Claude Bébar, c’est un des chef de file de la lutte contre les discriminations à l’emploi. Par ailleurs, ce plan donne de nouveaux pouvoirs à la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations) qui pourra faire des «contrôles inopinés sur les lieux de travail». L’institution présidée par Louis Schweitzer pourrait devenir un acteur de premier plan dans la vie des entreprises sur le sujet, en plus de son rôle de médiateur entre salariés et employeurs et de son pouvoir de contrôle. Les entreprises sont en effet tenues de respecter ses recommandations en cas de discrimination avérée et dans le cas contraire, la Halde peut soutenir la personne discriminée devant un tribunal. 83 % des salariés qu’elle a soutenus ont obtenu gain de cause jusqu’ici.