La Bourse de Paris est repartie à la baisse dans les premiers échanges, le CAC 40 perdant 0,26% après des avertissements sur résultats de plusieurs groupes français et alors que BNP Paribas continuait de s'effondrer.
A 10H11 (09H11 GMT), l'indice vedette cédait 8,50 points à 3.233,42 points. Mercredi, il avait terminé en petite baisse de 0,30% à 3.241,92 points.
Londres était quasi stable (-0,09%) ainsi que l'Eurostoxx 50 (-0,04%) tandis que Francfort prenait 0,47%.
Après avoir ouvert en petite hausse, la Bourse de Paris est repartie dans le rouge dans les premiers échanges. Le marché parisien était tiraillé entre la hausse de valeurs comme EADS ou EDF et la chute de Carrefour et Schneider Electric qui ont émis des avertissements sur leurs résultats.
BNP Paribas poursuivait aussi sa baisse (-7,00% à 31,82 euros), après son effondrement de plus de 17% mercredi. Les analystes de trois banques différentes ont abaissé leur recommandation sur le titre de la banque française qui a perdu 710 millions d'euros dans ses activités de marché sur les onze premiers mois de l'année.
Les analystes de la banque néerlandaise ING ont notamment abaissé leur recommandation à "vendre" contre "conserver" auparavant.
Carrefour lâchait 7,87% à 26,98 euros. Le groupe de distribution a abaissé son objectif de croissance de chiffre d'affaires pour 2008, à 6,5% au lieu de 7% prévu initialement, en raison d'une "dégradation de la consommation mondiale".
Schneider Electric reculait de 1,82% à 53,80 euros. Le fabricant de matériel électrique a révisé à la baisse sa prévision de croissance de son chiffre d'affaires pour 2008 à 5,5%, "en raison de la dégradation de la situation économique". Il a par ailleurs ajusté son objectif d'une marge d'exploitation (marge Ebita), attendue "proche de 15%", et non plus supérieure à 15%.
Valeo bondissait de 5,22% à 11,08 euros. L'équipementier automobile a annoncé mercredi la suppression de 5.000 emplois dans le monde, dont 1.600 en France.
EADS prenait 2,99% à 11,35 euros. Airbus a réussi son premier test en vol du réacteur de son futur avion de transport de troupes A400M.
EDF gagnait 2,17% à 43,17 euros. Le groupe est parvenu à mettre la main sur la moitié des activités nucléaires de l'américain Constellation Energy.