La Bourse de Paris s'enfonçait jeudi en fin de matinée, le CAC 40 lâchant 0,86%, pénalisé par la chute des bancaires et de Carrefour qui a émis un avertissement sur ses résultats.
A 12H08 (11H08 GMT), l'indice vedette cédait 27,82 points à 3.214,10 points, dans un volume d'échanges de 1,302 milliard d'euros. Mercredi, il avait terminé en petite baisse de 0,30% à 3.241,92 points.
Londres perdait 0,30% et l'Eurostoxx 50 0,47% tandis que Francfort prenait 0,44%.
Après avoir ouvert en petite hausse, la Bourse de Paris est repartie dans le rouge dans les premiers échanges.
"L'annonce de la politique des taux zéro (NDLR: par la Fed) et la réduction sans précédent des quotas de production de l'Opep n'ont pas produit d'effets euphorisants durables sur les marchés", commente Valérie Plagnol, directrice de la stratégie chez CM-CIC Securities, dans une note.
Le marché parisien s'oriente à la baisse depuis deux jours malgré la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) de baisser son taux dans une fourchette comprise entre 0 et 0,25% et celle de l'Opep de baisser sa production de 2,2 millions de barils par jour.
Une annonce qui n'a pas non plus aidé le baril de pétrole: jeudi les prix du brut tombaient sous la barre des 40 dollars dans les échanges électroniques en Asie, leur plus bas niveau en 4 ans.
Total perdait 2,58% à 40,43 euros.
Après son effondrement de plus de 17% mercredi, BNP Paribas tirait aussi la cote vers le bas (-7,39% à 31,69 euros). Les analystes de trois banques différentes ont abaissé leur recommandation sur le titre de la banque française, qui a perdu 710 millions d'euros dans ses activités de marché sur les onze premiers mois de l'année.
Société Générale chutait également de 9,08% à 31,38 euros et Dexia de 5,97% à 2,71 euros.
Carrefour lâchait 8,38% à 26,83 euros. Le groupe de distribution a abaissé son objectif de croissance de chiffre d'affaires pour 2008.
Schneider Electric reculait de 1,19% à 54,15 euros. Le fabricant de matériel électrique a révisé à la baisse sa prévision de croissance de son chiffre d'affaires pour 2008.
En revanche, Valeo bondissait de 3,75% à 10,92 euros. L'équipementier automobile va supprimer 5.000 emplois dans le monde, dont 1.600 en France.