La Bourse de Paris évoluait un peu au-dessous de l'équilibre mercredi dans les premiers échanges, perdant 0,11%, prise entre la sanction de Moody's contre l'Irlande et des chiffres de croissance en Chine meilleurs que prévu.
A 09H42 (07H42 GMT), le CAC 40 perdait 4,02 points à 3.770,10 points, après avoir lâché 0,88% la veille et 2,71% lundi.
Le marché parisien retrouvait un peu de vigueur malgré la mesure prise par l'agence de notation Moody's contre l'Irlande, alors que les responsables européens tentent de trouver une réponse à la crise de la dette en zone euro.
L'agence a relégué la dette de l'Irlande dans la catégorie des investissements "spéculatifs", en abaissant la note du pays d'un cran à "Ba1", avec une perspective négative, estimant que le pays aurait peut-être besoin de nouvelles injections de fonds avant son retour sur le marché.
"Alors que lannonce dun sommet extraordinaire des chefs dEtats vendredi avait rassuré les investisseurs, la dégradation de la note de lIrlande par Moodys risque de relancer les inquiétudes aujourdhui", notent les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.
Ces nouvelles étaient toutefois contre-balancées par la croissance du PIB (produit intérieur brut) chinois qui a atteint 9,5% au deuxième trimestre, un rythme plus important que prévu, ce qui a soutenu les marchés asiatiques mercredi.
Le marché parisien était porté principalement par les valeurs bancaires qui retrouvaient des forces depuis mardi. BNP Paribas prenait 0,27% à 47,07 euros et Société Générale 0,66% à 36,37 euros.
Les valeurs automobiles revenaient également dans le vert après avoir été chahutées la veille, à l'image de Peugeot (+1,30% à 30,43 euros) et Renault (+1,50% à 38,56 euros).
Parmi les plus fortes baisses, L'Oréal (-4,18% à 84,22 euros) souffrait d'un net ralentissement de la croissance de ses ventes au deuxième trimestre (+0,9%), en dessous des attentes du consensus.
Carrefour perdait 1,25% à 21,71 euros, sanctionné après l'échec de son projet d'alliance au Brésil et par ses perspectives de chute de son résultat opérationnel courant au premier semestre. Casino, son rival dans le dossier brésilien, prenait en revanche 1,17% à 64,23 euros.
PSB Industries lâchait 0,95% à 29,12 euros malgré ses espoirs de dépasser son objectif de croissance de 5% de son activité en 2011, après avoir publié un chiffre d'affaires en hausse de 13,2% au premier semestre.
Enfin, Belvédère prenait 1,65% à 52,20 euros, ne souffrant pas de la condamnation de son PDG pour manipulation de cours et défaut d'information du public par l'AMF.