La Bourse de Paris restait hésitante lundi à la mi-journée (+0,12%), alors qu'une réunion se tient à Rome pour avancer sur les modalités de la participation du secteur privé au plan d'aide à la Grèce.
A 12H01 (10H01 GMT), le CAC 40 grignotait 4,53 points à 3.789,26 points dans un volume d'échanges peu nourri de 713,27 millions d'euros.
"La Grèce est au coeur des préoccupations des investisseurs" et on attend assez rapidement des annonces sur la participation des créanciers privés, essentiellement les banques, au plan d'aide confirmé vendredi soir à l'issue du sommet européen, ont souligné François Duhen et Benoît Rodriguez du Crédit Mutuel-CIC.
Les instances financières, ainsi que les plus grandes banques, se réunissent à Rome afin d'examiner les modalités de cette participation.
L'une des pistes les plus probables, étudiée par Paris, serait de proposer au secteur privé de ne réinvestir que 70% des dettes remboursées par Athènes.
50% seraient alloués à de nouveaux emprunts, émis cette fois à 30 ans, et les 20% restants seraient placés comme garantie.
Le secteur bancaire restait au centre des préoccupations, d'autant que les régulateurs bancaires mondiaux se sont mis d'accord samedi sur une proposition visant à imposer une exigence supplémentaire de fonds propres aux établissements présentant un risque systémique.
Renault (+1,00% à 39,56 euros) profitait des annonces de son partenaire japonais Nissan, qui vise une part de marché mondial de 8% et espère, en collaboration avec le français, vendre 1,5 million de voitures électriques d'ici six ans.
Hors CAC 40, Lagardère (+2,50% à 27,88 euros) bénéficiait du fait qu'Oddo Securities est passé à "achat" sur le titre, invoquant les bonnes perspectives du groupe, a indiqué une source de marché.
Poweo bondissait de 31,68% à 5,32 euros. Le groupe d'énergie italien Enel a confirmé des informations de presse selon lesquelles il était intéressé par un éventuel rachat du fournisseur d'électricité alternatif, tout en précisant qu'il n'avait pas pris de décision.
Séchilienne Sidec (énergies renouvelables) s'adjugeait 4,95% à 17,18 euros, après avoir annoncé bénéficier d'une nouvelle défiscalisation liée à ses centrales photovoltaïques.