La Bourse de Paris cédait du terrain lundi au cours des premiers échanges (-0,58%) dans un ENVIRONNEMENT difficile, dominé par les inquiétudes sur la dette grecque qui font baisser les valeurs bancaires et par des publications trimestrielles qui déçoivent.
A 09H25 (07H25 GMT), l'indice vedette cédait 20,02 points à 3.954,66 points.
Les interrogations sur une éventuelle restructuration de la dette grecque, démentie par les dirigeants du pays, font toujours souffrir les valeurs bancaires qui s'inscrivaient parmi les plus fortes baisses de la cote.
Autre sujet de tension: l'annonce par la Chine, pour la quatrième fois depuis le début de l'année, d'une augmentation des réserves de liquidités des banques. L'objectif est de réduire le crédit et de lutter contre l'inflation ce qui à terme risque de peser sur la consommation des Chinois.
Enfin les publications des entreprises ne sont pas de nature à renverser cette tendance maussade avec notamment ce lundi les résultats du géant Philips qui ont déçu. Le groupe néerlandais a publié lundi pour le premier trimestre 2011 un bénéfice net en baisse de 31,3%.
Air France prévoit également un exercice déficitaire selon les propos de sa direction, citée par le quotidien Libération.
Les valeurs bancaires étaient dans le rouge avec Société Générale (-1,65% à 44,45 euros), Crédit Agricole (-1,33% à 11,1 euros), BNP Paribas (-1,31% à 51,42 euros). Air France-KLM cédait 0,43% à 11,51 euros.
Publicis gagnait 0,24% à 38,05 euros. Le groupe publicitaire a annoncé augmenter de 11% sa part dans l'agence brésilienne Talent Group pour en contrôler 60%.
France Télécom s'adjugait 0,51% à 15,72 euros profitant de l'annonce de son rapprochement avec Deutsche Telekom qui doit lui permettre de réaliser des économies d'échelle environ 900 millions d'euros par an.
En hausse : Renault et Peugeot qui profitaient d'une reprise technique gagnant respectivement 0,82% à 37,52 euros, et 0,61% à 27,37 euros.