Déjà affectée par un regain d'inquiétudes liées au Japon, la Bourse de Paris accentuait son repli mardi après-midi (-1,39%), après des indicateurs américains mitigés.
A 15H58 (13H58 GMT), l'indice parisien reculait de 56,16 points à 3.982,54 points dans un volume d'échanges de 1,915 milliard d'euros.
Le marché parisien ploie depuis l'ouverture sous les craintes liées au Japon, où la gravité de la catastrophe nucléaire a été revue à la hausse et égale désormais celle de Tchernobyl en 1986.
L'Agence de sûreté nucléaire nippone a en effet élever au niveau 7 l'accident à la centrale de Fukushima Daiichi, ce qui a favorisé un regain d'aversion au risque sur les marchés et un repli des valeurs industrielles.
La publication de statistiques aux Etats-Unis n'a pas permis d'inverser la tendance: le déficit commercial a reculé en février, à 45,8 milliards de dollars mais son niveau reste supérieur aux attentes des analystes.
Les exportations américaines ont également baissé en février, de 1,4%.
Renault perdait 3,45% à 37,64 euros après la démission lundi de son numéro deux Patrick Pélata après le faux scandale d'espionnage. "Une mauvaise nouvelle", a commenté Florent Couvreur, du CM-CIC Securities.
Le secteur technologique était en recul, affecté par la situation dans l'archipel: STMicroelectronics perdait 3,07% à 8,29 euros et Alcatel-Lucent 3,43% à 3,82 euros L'agence Standard & Poor's a pourtant relevé sa perspective sur l'équipementier franco-américain de "négatif" à "stable".
Même repli pour les valeurs industrielles et/ou liées aux matières premières: Total, poids lourd de la cote, lâchait 2,23% à 42,04 euros, Saint Gobain 2,18% à 44,58 euros et Vinci 1,98% à 42,78 euros.
GDF Suez s'en sortait relativement bien (+0,44% à 27,45 euros) alors que la Caisse des dépôts (CDC) va investir dans les gazoducs du groupe, selon des informations de presse.